Moscou, Téhéran et Ankara sont tombés d’accord pour tenter d’organiser à Genève, début 2019, une réunion du comité chargé de doter la Syrie d’une nouvelle Constitution. Ce comité constitutionnel doit comprendre 150 membres issus de trois groupes : 50 choisis par le pouvoir en place à Damas, 50 par l’opposition et 50 par l’émissaire de l’ONU. C’est ce dernier groupe qui est le principal sujet de discordes, Damas s’opposant à certains candidats. Envisagée lors d’un sommet des trois pays garants du processus de paix d’Astana, la création de ce comité se heurtait jusqu’à présent à un désaccord majeur des différentes parties sur sa composition. En effet, la Russie et l’Iran sont des alliés de Damas, alors que la Turquie soutient les rebelles dans le nord du pays, face aux forces syriennes.
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