Selon le ministère russe de la Défense, l’exercice Tsentr 2019, qui s’est déroulé en septembre dernier, a vu la participation de 128 000 militaires de huit pays différents (Russie, Inde, Kazakhstan, Chine, Kirghizistan, Pakistan, Tadjikistan et Ouzbékistan). Il a mobilisé plus de 20 000 véhicules, du simple 4 x 4 au char lourd (200 environ), 450 systèmes d’artillerie, 600 aéronefs (avions, hélicoptères et drones) et une quinzaine de navires de guerre.

Les différentes phases de Tsentr-2019 se sont déroulées pour l’essentiel en Russie, sur des terrains d’entraînement. D’autres phases tactiques ont été menées en mer Caspienne. La première partie de Tsentr 2019 était dédiée à la coordination en matière de commandement et contrôle afin de repousser des attaques aériennes et mener des opérations de reconnaissance en vue d’une contre-offensive. La seconde partie a été marquée par des exercices de frappes ciblées et d’actions combinées contre les forces ennemies, selon le ministère russe de la Défense. Le précédent exercice Tsentr, en 2015, avait impliqué 95 000 militaires, 170 aéronefs et un seul pays étranger, le Kazakhstan.