Pour son 400e numéro, RAIDS rend hommage aux héros

Notre magazine sort ce mois-ci son 400e numéro. Mensuel militaire indépendant – et le plus lu –, RAIDS existe depuis 33 ans. Certains de nos lecteurs sont fidèles depuis le premier numéro ! Qu’ils en soient vivement remerciés.

Durant toutes ces années, nous avons publié des milliers d’articles et de reportages, et des dizaines de milliers de photos.
Présent sur tous les fronts, dans quasiment toutes les unités et formations de l’armée française, mais aussi au sein de nombreuses armées dans le monde, RAIDS est au plus près de l’actualité militaire. D’où des scoops, des exclusivités… mais aussi des morts parmi nos reporters : Thierry Niquet en Afghanistan, Almerigo Grilz au Mozambique, Lance Motley en Birmanie et, bien sûr, Yves Debay en Syrie.

Jamais aux ordres, RAIDS porte un regard distancié et souvent critique sur la chose militaire, mais est toujours animé d’un profond respect pour les soldats, en particulier pour les combattants français. La liste des opex est longue et continue. Car l’armée française n’a jamais cessé de combattre depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, même durant les années de « guerre froide » ou des « Bérets bleus » où l’on a vu se battre les appelés en ex-Yougoslavie ou en Somalie. Et c’est dans la discrétion – car l’armée française n’a pas pour coutume de mettre en avant ses héros – que nos unités se battent, et bien.

Témoin, ce commando du groupement de commandos de montagne (GCM) qui, lors de l’opération Aconit au sein de Barkhane, sauve l’équipage d’une Gazelle touchée par le tir de terroristes et qui a dû atterrir en catastrophe. Lui-même blessé, ce CGM extrait le pilote et le copilote, les sangle sur les ailettes d’un hélicoptère Tigre pour qu’il puisse les déposer le plus rapidement possible près d’un hôpital de campagne. Puis il se permet de détruire la Gazelle accidentée, pour éviter qu’elle ne tombe aux mains des terroristes !
C’est à des hommes comme lui que nous dédions ce 400e numéro de RAIDS, aux soldats d’exception français mais aussi anglo-saxons. Moins connus que les braves du Royaume-Uni ou des États-Unis, par exemple, où leur histoire est souvent médiatisée, les combattants de l’armée française ont du mal à se reconnaître comme des héros. Et pourtant !

Éric MICHELETTI

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