Testé durant les opérations en Syrie et lors des manœuvres Vostok 2018, l’UGV Uran-9 a été mis officiellement en service au sein de l’armée russe.

Affichant des dimensions de 5,1 x 2,6 x 2,5 m pour une masse comprise entre 10 et 12 tonnes, le robot de combat terrestre ou UGV (unmanned ground vehicle) Uran-9 a été conçu par le groupe JSC Kalashnikov Concern pour les missions de reconnaissance armée, d’appui-feu et de destruction. Pour remplir ces missions, ce nouvel UGV chenillé est doté de quatre missiles antichars 9M120 Ataka (AT-9 Spiral-2), de six à douze roquettes thermobariques RPO-A Shmel-M, d’un canon automatique de 30 mm type 2A72 ABM M30-M3 et d’une mitrailleuse de 7,62 x 54 mm
PKT/PKTM ; le tout installé sur une tourelle autopilotée. Propulsé par un moteur de 400 chevaux lui permettant de rouler à la vitesse de 35 km/h environ sur terrain plat, l’Uran-9 peut être télécommandé jusqu’à 2,5-3 km de distance par signal radio ou bien en mode autonome ; le choix des cibles et l’ouverture du feu étant laissés à la discrétion de l’opérateur. Ne pouvant pas tirer en mouvement semble-t-il, faute de systèmes entièrement stabilisés, l’Uran-9 aurait connu quelques ratés lors des tests sur le terrain : perte de contact avec la station de contrôle à plusieurs reprises, notamment en zone urbaine, et blocage du système de commande de tir à distance du canon de 30 mm (retard ou absence d’ouverture du feu).
Cela étant, alors que viennent de s’achever les premières livraisons de l’Uran-9 de série à l’armée russe, Vladimir Dmitriev, patron de JSC Kalashnikov Concern, a déclaré que ce nouvel UGV de combat sera perfectionné sur la base des retex de Syrie.

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