Un comité parlementaire spécial enquête sur les failles sécuritaires qui ont empêché de prévenir les attentats du dimanche de Pâques, causant la mort de plus de 250 personnes le 21 avril dernier. Azath Salley, ancien gouverneur de la province occidentale du Sri Lanka, accuse les services de renseignement sri-lankais d’avoir financé le National Thowheeth Jama’ath (NTJ), qui a revendiqué l’attentat.
Azath Salley explique, comme beaucoup d’autres membres de la communauté musulmane avant lui, qu’il avait demandé aux autorités d’arrêter les responsables de ce groupe islamiste radical, mais que ces alertes ont été ignorées. Selon lui, ce financement durait depuis plusieurs années et avait pour but d’aider les services de renseignement à infiltrer différents groupes radicaux. Le président sri-lankais, régulièrement accusé d’avoir ignoré la menace que représentait le NTJ, a tout fait, semble-t-il, pour empêcher le comité parlementaire d’enquêter sur ces attentats.
Il a même renvoyé le chef des services de renseignement, après que celui-ci a déclaré que le chef de l’État était au courant de ces risques d’attentats.
Publié le
Texte
Photos
DR