Ottawa a annoncé que l’armée canadienne ne prolongera pas sa mission au Mali après juillet 2019.

Depuis le 1er juillet 2018, environ 250 militaires canadiens sont déployés à Gao, au titre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA). Leur mission : assurer le MCO et la mise en œuvre de huit hélicoptères, trois CH-47 Chinook et cinq Bell CH-146 Griffon armés.

Ce déploiement répondait à une demande des Nations unies au sujet des moyens aéromobiles de la MINUSMA, fournis jusque-là par le contingent allemand. Cela dit, d’ici l’été prochain, l’ONU va devoir trouver un autre pays contributeur puisque le ministre canadien de la Défense, Harjit Sajjan, en marge du Forum sur la sécurité internationale d’Halifax, a fait savoir que cette mission, appelée « Présence-Mali », s’achèvera en juillet 2019, comme initialement prévu. Toutefois, il a précisé qu’il y aurait une période de transition avant le départ des troupes canadiennes du Mali, afin de permettre l’acclimatation de celles qui les relèveront. « Le Canada travaillera avec le pays qui prendra le relais au Mali, tout comme nous avons travaillé avec les forces allemandes lorsque nous avons pris le contrôle de la force opérationnelle aérienne », a confirmé la porte-parole du ministère canadien de la Défense. Selon le journal canadien La Presse, la Roumanie pourrait reprendre à son compte la mission assurée par le Canada au Mali. Si tel est le cas, le contingent roumain pourrait déployer des hélicoptères IAR330, c’est-à-dire des SA330 Puma construits sous licence par Industria Aeronautica Română (IAR). Certains de ces hélicoptères ont été dotés d’une capacité de combat et d’attaque (version SOCAT), avec un canon automatique Nexter THL‑20 de 20 mm, des pods lance-roquettes et des missiles antichars Spike ER.

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