Le reporter de RAIDS faisait partie des quelques journalistes qui ont pu embarquer sur le Charles-de-Gaulle appareillant de Toulon début mars, et découvrir pendant plus de 48 heures un porte-avions profondément rénové, même si la configuration n’a pas fondamentalement évolué. Malgré la fin du dernier réduit de Daech à Baghouz (Syrie) annoncée par Donald Trump puis saluée par Florence Parly le lendemain, le porte-avions a mené trois semaines de missions du 13 mars au 13 avril (plus 10 jours d’escale et de no fly days). Une seule frappe a été annoncée depuis le 13 mars, quand le groupe aérien embarqué est entré en action.

Le Charles-de-Gaulle, c’est 42 000 tonnes de diplomatie, comme le proclame la réclame, mais aussi 400 tonnes de munitions aéronautiques à bord, de l’obus de 30 mm au missile de croisière, en passant peut-être même par un ou plusieurs missiles ASMP-A à tête nucléaire. C’est un des nombreux non-dits à bord du navire. Pas de déploiement sans présence de gendarmes, garants du contrôle gouvernemental ; et il y en avait précisément à l’appareillage de...

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