En mars dernier, la Corée du Sud et les États-Unis ont mené leurs plus importantes manoeuvres militaires conjointes en cinq ans. Baptisées Freedom Shield et Warrior Shield, celles-ci se sont déroulées dans un climat de tension avec la Corée du Nord, qui venait d’annoncer le tir de deux missiles de croisière depuis le sous-marin Yongung, au large de la ville côtière nord-coréenne de Sinpo.

Axées sur « l’évolution de l’environnement sécuritaire » due, selon Séoul et Washington, à « l’agressivité redoublée » de Pyongyang, les dernières manœuvres américano-coréennes sont les plus importantes depuis Foal Eagle en 2018. Toujours selon les deux alliés, elles s’inscrivent dans le cadre du renforcement de la coopération en matière de défense « face aux menaces militaires croissantes de la Corée du Nord ».

Ces manœuvres comportaient, notamment,...

La suite est réservée aux abonnés.
Déjà abonné ? Se connecter