Depuis septembre dernier, le rythme des attaques menées par les ADF s’est accéléré.
Sept Casques bleus (six Malawites et un Tanzanien) ont été tués, et dix autres blessés, le 14 novembre dernier, au cours de l’offensive conjointe menée par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et la MONUSCO contre les rebelles des Allied Democratic Forces (ADF), qui opèrent dans le territoire de Béni. Un Casque bleu a aussi été porté disparu.
Selon l’ONU, les FARDC auraient également essuyé des pertes sévères, mais les autorités militaires congolaises n’ont communiqué aucun bilan. C’est la plus lourde perte enregistrée par la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC depuis l’attaque contre sa base de Semuliki, en septembre dernier. Mais cette fois, c’est dans le cadre d’une offensive dans la forêt de Mayangose, considérée comme l’un des bastions des ADF, que des Casques bleus ont perdu la vie. L’offensive a été menée au sol par les FARDC et la brigade d’intervention de la MONUSCO, censée être la mieux équipée et la mieux entraînée du contingent onusien. L’appui aérien a été assuré par plusieurs hélicoptères de combat de la MONUSCO. Bien que les ADF aient opposé une forte résistance, cette offensive conjointe a tout de même permis de reprendre quelques positions et de capturer plusieurs combattants rebelles. Aucune information n’a été communiquée concernant les pertes subies par les ADF. Depuis septembre, le rythme de leurs attaques et massacres s’est accéléré, resserrant leur étau autour de la ville de Béni, déjà en proie à l’épidémie d’Ebola. C’est d’ailleurs dans le cadre de la lutte contre ce virus que la MONUSCO a décidé de reprendre ses opérations conjointes avec les FARDC, qui étaient interrompues depuis plusieurs mois.
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