La Marine a commandé à MBDA une étude rapide visant à intégrer le MMP sur ses navires, afin de contribuer à la lutte asymétrique. L’objectif étant de pouvoir sans complication déployer des postes de tir au gré des besoins sur les différents navires de la force d’action navale, sans préavis, et même, éventuellement, d’aérolarguer une équipe de tir.
Même des navires armés peuvent être dépourvus face à des menaces furtives, basses sur l’eau, mais aussi lors de passages à proximité de la terre.
On peut même imaginer loger des MMP sur des batelleries amphibies, EDAR et EDAS (cf. RAIDS n°399), ou sur des navires spéciaux, peu armés, comme le navire espion Dupuy de Lôme ou le navire utilisé pour les opérations navales de la DGSE, l’Alizé.
Rappelons que les commandos marine ont, quant à eux, déjà exploré les possibilités des tirs d’un MMP sur une cible terrestre et sur une cible navale, lors d’une campagne menée avec la Section technique de l’armée de terre, à Djibouti, à l’été 2018.

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