D’après l’état-major des armées (EMA), le numéro deux du Rassemblement pour la victoire de l’islam et des musulmans (RVIM), Yahia Abou Hamman, est mort le 21 février, au nord de Tombouctou, dans une « zone surveillée depuis plusieurs jours », a expliqué à RAIDS le porte-parole de l’EMA. Un (voire plusieurs) Reaper de l’escadron de drones 1/33 « Belfort » parti de Niamey a été mobilisé, ainsi qu’un Transall qui a réalisé un poser d’assaut pendant l’opération.
L’identification positive a pu être finalisée grâce au renseignement collecté « depuis des mois », déclenchant la QRF (quick reaction force) héliportée. Trois hélicoptères Tigre et Gazelle étaient mobilisés, avec seulement deux hélicoptères de manœuvre, soit donc au maximum deux groupes action (GRA). Un segment terrestre motorisé était aussi à l’œuvre dans la zone, selon les explications de l’EMA.
À l’arrivée des Français, les trois pick-up ont « ouvert le feu », déclenchant une riposte nourrie des hélicoptères. Les 11 occupants des pick-up ont été neutralisés. Le RVIM a perdu trois de ses principaux chefs en l’espace d’une année.
Le 23 février, Barkhane a réalisé à une frappe aérienne et, selon l’EMA, une quinzaine de combattants adverses ont été mis hors de combat.
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