En réponse à l’attentat d’Ahvaz, le 22 septembre, quand des éléments armés ont ouvert le feu lors d’une parade militaire organisée à l’occasion de la « Journée nationale des forces armées », l’Iran a tiré des missiles balistiques sur le groupe jihadiste « al-Ahvazieh » en Syrie. Un porte-parole des Gardiens de la Révolution a accusé le mouvement « al-Ahvazieh » d’être à l’origine de cette attaque qui fit au moins 24 tués, et cela même si l’État islamique a aussi revendiqué la paternité de cet attentat. Pour « authentifier » son attaque,
l’EI a rapidement publié plusieurs autre messages donnant à chaque fois plus de précisions. Rectifiant le tir, le guide suprême iranien, Ali Khamanei, déclarait ensuite qu’un lien existait entre les auteurs de l’attentat d’Ahvaz et les groupes jihadistes présents « en Syrie et en Irak ». Une façon de désigner l’EI !
En guise de « réponse terrible » selon les mots du président iranien Hassan Rohani, 10 jours plus tard, les Gardiens de la révolution tiraient six missiles balistiques de moyenne portée Zolfaghar et Qiam contre le « quartier général » de l’EI sur la rive orientale de l’Euphrate, en Syrie. Ils auraient été lancés depuis la province de Kermanshah,à la frontalière de l’Irak. De plus ces missiles ont été appuyés par plusieurs drones armés qui ont augmenté le nombre de victimes dans les rangs de l’Etat islamique.
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