Alors que les tensions ne cessent de monter dans le Golfe depuis le retrait américain, en mai 2018, de l’accord sur le nucléaire iranien, suivi du rétablissement par Washington de lourdes sanctions contre Téhéran, les Occidentaux ont jusqu’ici décliné la suggestion américaine de déployer des moyens militaires supplémentaires pour escorter leurs navires de commerce dans cette région, craignant de se laisser entraîner dans un conflit avec l’Iran.

La France est disposée à coordonner ses moyens et à partager ses informations dans le Golfe pour y renforcer la sécurité maritime, mais sans pour autant y engager des moyens militaires supplémentaires, selon la ministre des Armées Florence Parly.

L’Allemagne, de son côté, a clairement pris ses distances avec l’idée d’une mission de protection dans le détroit d’Ormuz, estimant qu’elle est vouée à compliquer les efforts européens en vue d’un règlement diplomatique avec l’Iran.

Et, malgré la saisie d’un pétrolier britannique par l’Iran en juillet dernier, Londres semble avoir opté pour la position française, même si un deuxième navire de guerre de la Royal Navy a été envoyé dans la région afin d’escorter les navires de commerce battant pavillon britannique

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