Les forces de sécurité indiennes ont été victimes récemment de plusieurs attaques menées par la rébellion naxalite.

Décidément les groupes armés naxalites, branche militaire du Parti communiste indien, tendance maoïste, qui sont actifs dans plus d’une douzaine d’États de l’Inde, n’ont pas perdu leur capacité de nuisance et constituent toujours la principale menace de déstabilisation pour les autorités de New Delhi.

En l’espace de quelques semaines, la guérilla naxalite a mené à bien plusieurs attaques et attentats contre les forces de sécurité indiennes. Ainsi, fin juin dernier, sur la frontière entre le Jharkhand et le Bengale occidental, cinq policiers ont été abattus dans une embuscade tendue par des guérilleros lors d’une patrouille dans le secteur de Tiruldih. D’après les autorités locales, la patrouille s’est fait encercler par une « brigade de maoïstes » qui a ouvert le feu, puis a battu en retraite après avoir saisi les armes des policiers.

Autre succès de la rébellion naxalite : l’attentat à l’IED contre une colonne des forces de sécurité sur une route dans le district de Kharsawan (Jharkhand), qui a fait au moins une quinzaine de blessés. Les guérilleros ont ensuite ouvert le feu à l’encontre des forces de sécurité, avant de décrocher et de prendre la fuite. La zone a été immédiatement bouclée par les forces de sécurité, qui ont déclenché une vaste opération de ratissage pour retrouver les auteurs de l’embuscade ; cette opération a été menée conjointement par une unité CoBRA (Commando Battalion for Resolute Action) de la Central Reserve Police Force (CRPF), les Jharkhand Jaguar et la police locale. Enfin, une action similaire a été menée par la guérilla naxalite dans les collines de Rai Sindri, dans le Jharkhand.

Une trentaine de policiers auraient été blessés suite à l’explosion de plusieurs IED, dont au moins 26 appartenant au 209e bataillon CoBRA et deux autres à la Special Task Force de la police du Jharkhand. D’après les autorités locales, il n’y aurait pas eu de combat avec les guérilleros, qui auraient battu en retraite dès l’explosion des bombes improvisées.

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India Times