Le chef d’état-major des armées (CEMA) étudie actuellement les conditions d’intégration finale du commando parachutiste de l’air (CPA) n°30 d’Orléans au Commandement des opérations spéciales (COS). La décision formelle est attendue dans l’année, peut-être dès le premier semestre. Il avait rencontré l’unité lors de sa première visite à l’Armée de l’air, à Orléans, le 16 octobre 2017, sous l’objectif de RAIDS. Cette unité aligne sept groupes action à 13 hommes, avec leur joint terminal attack controller, ainsi que des spécialistes des appuis drones et de cynotechnie. À ce stade, on ignore combien des 170 personnels rejoindraient le COS, et sous quelle forme : en intégrant le CPA 10 (qui se verrait réorganisé en compagnies) ou en le juxtaposant au CPA 10. Le Centre air de saut en vol (CASV), qui fournit des largueurs et arrimeurs, ainsi que des capacités de reconditionnement de parachutes, pourrait aussi rejoindre l’ensemble, avec la division commando. Ainsi, l’effectif des forces spéciales Air pourrait faire un nouveau bond à 700-800 personnels, contre environ 600 aujourd’hui, avec le CPA 10, l’escadron d’hélicoptères 1/67 « Pyrénées » et l’escadron 3/61 « Poitou ». En parallèle se pose aussi la question de l’intégration de l’Atlas aux opérations spéciales, avec le concours occasionnel de l’unité actuelle, le 1/61 « Touraine », ou une affectation à terme, en complément des Hercules (entrés en service en 1987…), qui vont bientôt commencer leur modernisation tactique.

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Jean-Marc TANGUY