Après plusieurs jours de manifestations violentes, un certain calme est revenu en Haïti, mais la tension reste forte, l’opposition réclamant toujours la démission du président Jovenel Moïse. C’est dans ce contexte fragile qu’est intervenue, fin février dernier, l’arrestation de ressortissants étrangers (cinq citoyens américains, un Serbe et un Russe) et d’un Haïtien, en possession de fusils d’assaut, d’armes de poing, de munitions et de deux minidrones. Cette arrestation est venue alimenter les rumeurs selon lesquelles le gouvernement aurait engagé des mercenaires. Le secrétaire d’État à la Communication a reconnu les faits, mais s’est empressé de démentir les allégations de possible enrôlement de mercenaires par le gouvernement de Port-au-Prince.

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