Avant même l’élection du président conservateur Jair Bolsonaro, qui a fait de la sécurité et de la lutte contre la corruption les thèmes forts de sa campagne, le précédent gouvernement brésilien avait entamé une politique sécuritaire plus dure. Et cette politique s’est amplifiée au point qu’aujourd’hui certains quartiers de grandes villes brésiliennes sont quasiment en « état de guerre ». C’est le cas de plusieurs favelas de Rio de Janeiro.

Le Brésil traverse à la fois une crise économique, marquée par une très forte récession, et une crise politique, qui voit les différents partis s’accuser mutuellement de corruption. Ainsi, à Rio de Janeiro, chaque gouverneur élu entre 1998 et 2018 a été poursuivi pour détournement de fonds publics.

Ce déclin économique et sécuritaire qui frappe le pays depuis plusieurs années profite avant tout aux organisations criminelles. Les quartiers nord de Rio de Janeiro sont...

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Jonathan ALPEYRIE, DR