Le 1er octobre, le contre-amiral Daniel Hagari porte-parole de Tsahal avait prévenu : « nos partenaires aux États-Unis nous ont informés avoir détecté une préparation de l'Iran pour des tirs de missiles sur l'État d'Israël ... ». D’un autre côté, les personnels diplomatiques américains avaient été priés de se tenir prêts à rejoindre les abris dans les plus brefs délais.

Le renseignement américain ne s’est pas trompé car entre 180 (chiffre israélien) et 200 (chiffre iranien) missiles ont été tirés depuis l’Iran vers Israël peu avant 19 h 45, heure locale.

Cela en ferait une attaque légèrement plus importante que le bombardement du 13 avril qui avait engagé quelques 110 missiles balistiques et 30 missiles de croisière.

Selon les autorités israéliennes, la plupart des missiles auraient été abattus par des systèmes de défense anti-aérienne.

Le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) d’Iran a soutenu de son côté que 90 % des projectiles avaient atteint leurs cibles, affirmant que des missiles hypersoniques avaient été utilisés pour la première fois. Il s’agit vraisemblablement du Fattah dévoilé en 2023.

Selon des sources du CGRI, trois bases militaires israéliennes avaient été prises pour cible mais les sièges des services de renseignement auraient également été ciblés..

les médecins israéliens ont déclaré que deux personnes avaient été légèrement blessées par des éclats.

Le CGRI a déclaré que les attaques étaient une réponse à l’assassinat du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah et du commandant du CGRI, Abbas Nilforoshan lors d’une frappe à Beyrouth le 27 septembre.

Il a également fait référence à l’assassinat du dirigeant politique du Hamas, Ismail Haniyeh, à Téhéran en juillet.

La défense anti-aérienne israélienne composée du Dôme de fer pour les roquettes simples, du système américano-israélien « fronde de David » utilisé pour intercepter les roquettes à moyenne portée ainsi que les missiles balistiques et les missiles de croisière. Quand il s’agit de missiles balistiques à longue portée qui évoluent hors de l’atmosphère terrestre, ce sont les Arrow 2 & 3 qui entent en jeu.

Le président américain avait ordonné à ses forces dans la région d’« aider la défense israélienne ». Un porte-parole du Pentagone a déclaré que des destroyers de l’US Navy avaient tiré  une douzaine d’intercepteurs contre des missiles iraniens.

Des interceptions auraient également eu lieu au-dessus de la capitale jordanienne d’Amman comme lors de la dernière attaque d’avril.

Selon la BBC a dévoilé que comme en avril, des chasseurs britanniques étaient également intervenus. Le Premier ministre britannique, Sir Keir Starmer, a déclaré que le Royaume-Uni se tenait aux côtés d’Israël et qu’il reconnaissait son « droit à la légitime défense ».

Netanyahou a déclaré que l’Iran avait commis une « grosse erreur » et qu’il « paierait pour elle ».

Pendant ce temps, l’armée israélienne a mené de nouvelles frappes aériennes à Beyrouth contre des cibles du Hezbollah pendant la nuit après avoir averti les résidents de quitter la banlieue sud de la ville où le groupe est présent.

Les incursions israéliennes sur le sol libanais

Dans le même temps, l’armée israélienne a annoncé des raids au sol de ses troupes contre le Hezbollah dans le sud du Liban et la mobilisation de forces supplémentaires sur zone. Des éléments de la 98^ème division parachutiste, de l’unité de reconnaissance spéciale Egoz ou Unité 621 et la 7^ème brigade blindée « Saar me-Golan » poursuivent leur : « mission localisée sur les villages frontaliers utilisés par le Hezbollah pour frapper et menacer Israël ».

Un attentat terroriste qui fait plus de victimes que la frappe de missiles iraniens

Un attentat terroriste a eu lieu le 1^er octobre à Tel-Aviv. Il a coûté la vie à au moins sept personnes et en a blessé plusieurs autres. L’affaire a eu lieu dans une station de tram du quartier de Jaffa.

Deux assaillants sont sortis du tramway et ont ouvert le feu sur la foule. Les services d’urgence, rapidement arrivés sur place ont transporté les blessés, dont certains dans un état critique, à l’hôpital Wolfson de Holon et à l’hôpital Ichilov de Tel-Aviv.

Les deux assaillants ont été « neutralisés » sur place.

Au moment où sont écrites ces lignes, aucune revendication n’a encore été diffusée.