D’après des sources locales, un peu moins d’une soixantaine de militaires des Forces armées maliennes (FAMA) ont été tués dans une attaque menée par des hommes armés contre le poste militaire d’Indelimane, près de la localité d’Ansongo, dans le secteur de Ménaka, au sud-est du pays. Le ministre malien de la Défense a assuré que 33 soldats avaient été retrouvés en vie, mais n’a pas précisé si d’autres continuaient
à manquer à l’appel. Cette attaque est l’une des plus meurtrières menées contre les forces gouvernementales, après celle du 30 septembre dernier, à Boulikessy, où 38 soldats maliens ont trouvé la mort dans des attaques coordonnées contre une base du bataillon malien de la force conjointe du G5 Sahel. Quelques mois plutôt, en mars 2019, les FAMA avaient connu un autre bain de sang lors d’un raid djihadiste contre un camp militaire
à Dioura, dans le centre du pays ; raid qui avait fait une trentaine de morts. Ces bilans meurtriers confirment l’ampleur des revers essuyés par l’armée malienne au cours de ces derniers mois et témoignent de la dégradation continue de la situation dans ce pays.
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