Deux députées de la Commission de la défense de l’Assemblée nationale, Laurence Trastour-Isnart (LR) et Anissa Kheder (LREM), devaient remettre après la mi-septembre leur rapport parlementaire sur le suivi des blessés des armées. La principale préconisation porte sur la simplification des démarches des blessés, qui doivent encore consacrer beaucoup de temps à raconter leur histoire, alors qu’une seule saisie devrait pouvoir suffire. Le manque d’interactivité et de simplicité des formulaires administratifs est aussi souligné. Les seuls militaires blessés bien assistés dans leurs démarches seraient ceux de la Légion, qui consacre des moyens humains dans ce domaine.

Le rapport constate aussi le besoin pour les équipes médicales d’avoir des mandats plus courts ; ils ont d’ailleurs commencé à être mis en place, avec des durées de deux mois pour certains médecins.

Les deux parlementaires se sont rendues au Sahel en juillet dernier, pour visiter les équipes médicales de N’Djamena, Gao, Gossi, Niamey. Elles ont aussi rencontré les personnels de plusieurs hôpitaux
d’instruction des armées, les équipes du C-135 Morphée (avion d’évacuation stratégique) basé à Istres. Elles ont également visité le sas opex, la Caisse nationale militaire de sécurité sociale (CNMSS) et au moins une société de protection mutualiste.