Comme chaque année, votre magazine a assisté aux répétitions du défilé militaire du 14 Juillet, à Satory (troupes à pied) et à Brétigny (défilé motorisé).

Entre autres, ce défilé mettait à l’honneur les troupes européennes – le thème central du défilé – avec des représentants de l’Initiative européenne d’intervention (IEI) lancée par le président de la République. Le 132e régiment d’infanterie cynotechnique (RIC) a défilé pour la première fois sous son nouveau nom.

Comme d’habitude, plusieurs unités revenaient d’opex, comme le 8e RPIMa, qui a participé à la TF Narvik, et devrait retourner en Irak en 2020 avec la valeur d’une compagnie et d’un état-major tactique. Le 8e RPIMa a notamment instruit l’Iraqi Counter Terrorism Service (ICTS) sur les formations au sauvetage au combat.

Également de retour d’opex, les médecins et infirmiers du Service de santé des armées, dont RAIDS avait suivi les équipes à Gao et à Ménaka en septembre dernier. Pour la première fois, la médecine des forces était à l’honneur dans un bloc dédié qui défilait aussi en l’honneur du jeune médecin Marc Laycuras, qui a perdu la vie au Sahel le 2 avril dernier. Le bloc était mené par le médecin-chef Aigle, conseiller médical de la Légion.

Le défilé motorisé, quant à lui, était composé de modules assez standards (VAB, VBCI, Leclerc et véhicules de soutien), sans véritable nouveau matériel ; le Griffon étant l’objet de toutes les attentions dans l’animation d’ouverture, en tête de défilé. Néanmoins, à la marge quelques nouveautés étaient visibles, avec l’intégration des logisticiens à moto par exemple.

Les femmes étaient plus visibles dans ce défilé, notamment à la tête du module de l’École de l’air (colonel Anne-Laure Michel) et du 31e RG (colonel Catherine Busch, sous un képi, et non un tricorne).

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Jean-Marc Tanguy