Le Pégase Mark II 

Engin léger de 250 kg, proposé par la firme française Vaylon, le Pégase Mark II est un buggy volant sous voile, destiné non seulement au marché de la défense mais aussi de la sécurité intérieure, notamment pour les pays émergents qui ont besoin de moyens de surveillance/reconnaissance à bas coût d’acquisition et d’exploitation. Proposé au prix de 100 000 euros et affichant un coût de l’heure de vol de l’ordre de 60 euros, le Pégase Mark II vise aussi et plus particulièrement le marché des forces d’opérations spéciales, toujours à la recherche de solutions inédites pour les infiltrations discrètes et autonomes. 

Soutenu par le ministère de la Défense et la DGA, Vaylon a pu bénéficier d’une aide étatique pour le financement de son buggy volant, réalisé en coopération avec trois autres sociétés françaises, Danielson, Poclain Véhicules et Peugeot Scooters. Dans sa version militarisée exposée à Eurosatory 2016, les deux membres d’équipage ne sont plus assis côte à côte mais en tandem, ce qui améliore l’assiette en vol. Quant au moteur Rotax d’origine, il a été remplacé par une double motorisation : un moteur auxiliaire pour entraîner l’hélice et un moteur de deux roues pour les déplacements sur le terrain.

Le tireur robotisé Snibot 

Développé par la société française Tecdron, le Snibot est un bras robotisé multi-axe, doté d’un système de pointage de très haute précision et porteur d’une arme de précision tirant en mode semi-automatique. Comme le souligne son concepteur, il s’agit d’un système téléopéré, contrôlé par un opérateur, et non d’un système capable de déclencher une ouverture du feu de manière autonome. 

Avec sa motorisation électrique, le bras peut monter jusqu’à 3 m de haut. Qui plus est, le Snibot est dit « bondissant », en raison de sa capacité à s’élever et se rétracter très rapidement. Cette caractéristique fait qu’il reste très peu de temps exposé à la menace ou aux systèmes de détection. 

Autre atout du système : l’emploi de la technologie TPAO (pour tir de précision assisté par ordinateur). Quatre algorithmes travaillant simultanément offrent les fonctionnalités suivantes : discrimination des zones vitales (le tir peut être bloqué quand une zone vitale est visée) ; suivi automatique des cibles ; rattrapage d’écart par comparaison d’images (l’arme est automatiquement repointée sur la cible après chaque tir) ; « snibotage ». Derrière ce néologisme se cache la possibilité pour le Snibot de se « zéroter » seul en faisant converger le point visé avec le point moyen touché. Toutes les actions peuvent être enregistrées et tracées. 

Le Snibot peut être installé en poste fixe ou sur une plate-forme mobile, type le Quator XLT à quatre roues et motorisation électrique, également signée Tecdron.

Le Spike SR 

Le groupe israélien Rafael a complété sa famille de lance-missiles Spike avec la version SR (Short Range) qui, comme l’indique son nom, est destinée au combat rapproché. De type consommable, ce système antichar « tire-et-oublie » est désormais opérationnel et bénéficie d’une innovation importante, proposée à l’occasion d’Eurosatory 2016 : la charge anti-infrastructure explosive à fragmentation avec retard, destinée plus particulièrement au combat en localité (la version originale antichar est à double charge creuse en tandem, en mesure de perforer des blindages réactifs). 

Pouvant accrocher et traiter une cible entre 50 et 1 500 m, le Spike SR, qui affiche des dimensions et un poids contenus (9,8 kg pour le module complet, dont 9 kg pour le missile lui-même), peut être tout naturellement utilisé en espace clos ou confiné. D’utilisation simple, avec délai d’engagement extrêmement rapide, son mode de guidage repose sur le senseur optronique du missile qui, en fonction des conditions, passe du capteur CMOS de la voie diurne à celui du senseur thermique non refroidi de la voie nocturne. La version à charge anti-infrastructure du désormais célèbre missile antichar israélien serait liée non seulement à une demande de Tsahal, mais aussi de plusieurs armées étrangères en quête d’un nouveau système léger, compact et, surtout, simple d’emploi. 

Le 4 x 4 Kozak-2 

Présenté pour la première fois hors de ses frontières d’origine à l’occasion d’Eurosatory 2016, le 4 x 4 ukrainien Kozak-2 de Practika est un véhicule blindé léger multirôle disponible en différentes configurations (transport de personnel, ambulance, poste de commandement, reconnaissance armée/appui-feu, etc.), toutes sur châssis Iveco. 

Engin protégé de la classe des 15 tonnes, affichant des dimensions de 6,5 x 2,6 x 2,5 m, le Kozak-2 est équipé d’un moteur turbo diesel six cylindres Iveco Tector, développant une puissance de 279 chevaux, couplé à une boîte manuelle ZF à six rapports. En configuration transport de personnel, il peut embarquer, en plus des deux hommes d’équipage, une douzaine de fantassins équipés, qui trouvent place dans une caisse en « V », protégée contre les mines et les IED (3 kg de TNT) et contre le tir d’armes de petit calibre (niveau 2 Stanag 4569). 

Les sièges anti-blast, dotés de harnais à quatre points d’ancrage, sont placés en position centrale, à l’intérieur du compartiment de transport, face à l’extérieur. L’accès à bord du véhicule se fait par quatre portes latérales, dotées de vitrages blindés, et deux postérieures. Le Kozak-2 de série est équipé, notamment, d’un dispositif d’extinction automatique d’incendie, d’un système de navigation GPS/Glonass, d’une caméra de recul pour le pilote, d’un treuil électrique, de pneus run-flat et d’un système de détection radiologique et chimique. 

En fonction des missions, le tourelleau circulaire installé en position centrale peut recevoir une mitrailleuse de 7,62 ou 12,7 mm, ou bien un lance-grenades automatique de 30 ou 40 mm. Au niveau des performances, le Kozak-2 est en mesure d’atteindre une vitesse sur route de 120 km/h et de franchir une distance de plus de 900 km. Adopté récemment par les forces armées et de sécurité ukrainiennes, dont la garde nationale qui en a reçu une cinquantaine d’exemplaires au printemps 2016, le Kozak-2 a donné naissance à une version modernisée, dite Kozak-2M, qui a été présentée au salon polonais MSPO en septembre dernier. 

Le Steyr STM 556 

Présenté pour la première fois lors de précédente édition d’Eurosatory, le Steyr STM 556 a été revu par son concepteur autrichien au niveau de l’architecture extérieure et des accessoires associés : nouveau garde-main ventilé et nouvelle crosse en polymère, toujours signée Magpul, avec six positions de réglage et trois diverses plaques de couche disponibles ; nouveau chargeur de 30 coups, conforme au Stanag 4179, réalisé en matière synthétique translucide permettant de visualiser instantanément le nombre de coups disponibles. 

Pour le reste, ce fusil d’assaut sur plate-forme M16/M4 conserve le système d’emprunt de gaz de type hybride, à mi-chemin entre le système à piston à course brève et celui déjà adopté sur le Steyr AUG, le principe d’interchangeabilité simple et rapide du canon, la carcasse en aluminium 7075-T6, l’ensemble couvre-culasse/garde-main muni de rails Picatinny pour le montage d’accessoires d’aide au tir et les organes de commande ambidextres (verrou de décrochage du chargeur et sélecteur de tir à trois positions, sûreté, coup par coup et rafale libre). A noter que des organes de visée amovibles, réglables et rabattables, signés également Magpul, sont proposés en option par le fabricant. Le Steyr STM 566, qui a une cadence de tir de 680-800 coups/minute, mesure 830 mm de long (crosse rentrée), dans sa version à canon de 16 pouces (406 mm), pour un poids de 3,2 kg (arme non approvisionnée).

La boule gyrostabilisée Temis 

Fabricant français spécialisé dans la conception et la production de tourelles gyrostabilisées miniaturisées et autres équipements associés, destinés en priorité aux drones de surveillance mais également adaptables à toute plate-forme aérienne pilotée, Merio a développé la famille de boules personnalisables Temis. 

Véritable concentré de hautes technologies pouvant inclure jusqu’à trois capteurs/senseurs (visible HD, infrarouge non refroidi et pointeur laser), les tourelles miniaturisées ou boules Temis se caractérisent également par leur faible poids, de l’ordre de 750 g, et leurs dimensions compactes, qui autorisent ainsi leur emploi sur des engins modestes, tels les ULM. 

Repérée par Thales Optronique, la société Merio a contribué, notamment, à la charge utile du minidrone de reconnaissance Spy’Ranger, conçu pour être mis en œuvre par les petites unités de contact.

La tourelle téléopérée 40 CTA

Conçue pour faire face à de nouveaux types de menaces, la nouvelle gamme de tourelle T40 intègre le système d’armement 40 CTA développé et produit par CTA International (société commune Nexter-BAE Systems), offrant puissance de feu élevée, fiabilité et compacité. Parmi cette large gamme, la nouvelle tourelle 40 CTA téléopérée a été projetée pour la nouvelle génération de VCI assurant le transport des troupes sur le champ de bataille, tout en étant engagés dans des opérations de combat direct. 

Affichant des dimensions de 4,93 x 1,74 x 1,23 m, pour un poids sec de 2,9 tonnes (le poids en ordre de combat varie en fonction de la configuration et du niveau de protection), la tourelle téléopérée 40 CTA est dotée du canon de 40 mm CTAS à haute cadence de tir (jusqu’à 200 coups/minute), alimenté à 60 coups, avec vitesse angulaire en gisement de 60°/s et arc de pointage en site de – 10° à + 75° et en azimut de 360°. Sur le plan de l’intégration, cette nouvelle tourelle offre plusieurs avantages : absence d’intrusion dans la coque du véhicule porteur, permettant ainsi d’embarquer dans ce dernier une unité de combat plus importante ; gain de charge utile significatif, offrant la possibilité pour l’engin d’être équipé d’un blindage plus important pour une meilleure protection des membres de l’équipage ; capacité de moderniser tout type de véhicule grâce à son architecture distante et à sa configuration d’ensemble, optimisant la protection du conducteur et la chaîne de soutien logistique. Plusieurs équipements de série ou optionnels sont prévus par l’industriel : mitrailleuse téléopérée de 7,62 ou 12,7 mm, lance-grenades fumigènes Galix (jusqu’à 12 lanceurs), système de détection acoustique Pilar, etc. 

Le système de détection T-Rex 

Spécialisée dans la lutte contre les menaces NRBC ou d’explosifs, la société française NBC-Sys propose un nouveau système portatif de détection optimisé pour la recherche et l’identification des explosifs militaires et artisanaux, qui devrait apporter une contribution significative dans le domaine de la lutte antiterroriste. 

Baptisé T-Rex, ce système combine trois technologies de capteurs : microbalance à quartz ; ondes acoustiques de surface ; fluorescence. Cette combinaison permet une levée de doute par analyse directe de l’atmosphère ou d’une surface de contact. En moins de deux minutes, T-Rex effectue également la détection et l’identification de toute trace d’explosif. Selon NBC-Sys, la technologie multicapteur du T-Rex peut trouver également une application dans la recherche et l’identification de toxiques chimiques et de stupéfiants. L’industrialisation de ce nouveau système de détection est prévue pour 2017.

Les solutions de camouflage Saab 

L’industriel suédois Saab propose de nouvelles solutions de camouflage décidément innovantes et originales, basées sur le changement de formes et de tons, qui ont suscité l’intérêt de plusieurs délégations militaires présentes à Eurosatory 2016. 

Changement de formes et de tons en fonction de la lumière, de la température et/ou du paysage ambiant, c’est là une esquisse de ce qui sera probablement le camouflage de demain. 

En fait, le défi relevé par l’industriel suédois est de développer et réaliser un produit ou système qui peut se modifier, au niveau des formes et des tons, sans apport d’énergie. Un autre développement consiste à inclure dans ce type de camouflage « modulaire » pour plates-formes mobiles terrestres, chars lourds, VCI, VTT ou autres, un système d’alerte « intelligent » qui prévient l’équipage de l’engin quand un point de ce dernier est éclairé par un laser : un voyant d’alarme s’allume alors automatiquement sur le point marqué par le faisceau laser. 

Le détecteur ESM Vera-NG 

Après avoir surpris, il y a quelques années, le monde de l’électronique militaire avec son système très performant de surveillance aérienne entièrement passif appelé Vera, l’industriel tchèque ERA propose une nouvelle version de ce détecteur, baptisé tout naturellement Vera-NG (New Generation). 

Dans sa version « nouvelle génération », le système a vu ses dimensions se réduire sensiblement pour devenir désormais entièrement mobile et déployable rapidement et à la demande, soit en moins de 60 minutes. Il est disponible en trois variantes, dont une configuration roll-on/roll-off montée sur palette, avec système de commandement et contrôle intégré. 

L’intérêt du Vera-NG est d’être avant tout un détecteur entièrement passif, de type traqueur ESM (Electronic Support Measures), qui, par conséquent, ne produit aucun rayonnement susceptible d’être repéré par un système de surveillance adverse. Capable de voir et de pister sans être vu par les aéronefs utilisant tout moyen émissif (radar, système Tacan/DME, transpondeur SSR/IFF, liaison de données tactiques, etc.), Vera-NG présente l’avantage d’être discret et insensible au brouillage. 

Nouveautés Steiner 

Le fabricant allemand bien connu Steiner (groupe Beretta depuis 2008) a exposé pour la première fois à Eurosatory deux produits électro-optiques intéressants : les jumelles M830 LRF 1535 nm et le viseur pour armes d’infanterie ICS. 

Les premières sont une version durcie pour utilisation militaire du modèle M830 LRF 8 x 30. Compactes et légères (165 x  29 mm pour un poids de 860 g), elles offrent la particularité d’intégrer un télémètre laser permettant de mesurer en toute sécurité, de 25 m à plus de 6 000 m, grâce à la longueur d’onde du laser invisible par tout système de vision nocturne, donc indétectable par l’adversaire. 

Quant au viseur ICS (Intelligent Combat Sight), il s’agit d’un système électro-optique d’aide au tir pour armes longues individuelles. Ce viseur diurne 6 x 40, mesurant 199 mm de long pour un poids de 790 g, intègre un télémètre laser et un calculateur balistique. Les informations concernant la distance de la cible sont affichées en haut de la lunette. Le calculateur balistique élabore les données et illumine la correction de visée grâce à une diode. Le télémètre laser type eyesafe fonctionne sur la longueur d’onde de 905 nm et porte jusqu’à 800 m. Alimenté par une pile A123 fournissant une capacité de 5 000 mesures, l’ICS est doté d’un petit rail Mil-Std 1913 fixé sur le dessus du tube en aluminium aéronautique, qui permet de monter un viseur à point rouge pour les engagements à très courte distance. 

Le robot armé Dogo 

Spécialisée dans les systèmes robotisés, la société israélienne General Robotics a développé et réalisé un engin terrestre sans pilote ou UGV (unmanned ground vehicle) offrant la particularité d’embarquer une arme couplée à un viseur laser, pouvant être commandée à distance par un opérateur. 

Baptisé Dogo, ce minirobot armé affiche des dimensions de 490 x 380 x 275 mm pour un poids de 12 kg. Il est capable de se mouvoir en terrain accidenté, de gravir des pentes de 45° et de monter et descendre des escaliers. 

Six caméras permettent à l’opérateur de le piloter et d’observer sur un écran sa progression et son environnement. Une fois au contact de l’objectif, le module supérieur se met en batterie ; celui-ci étant équipé d’une arme de poing, en l’occurrence un semi-automatique Glock 26 en 9 mm Parabellum (possibilité d’adapter d’autres modèles au module), couplée à deux caméras HD et à un désignateur laser. 

L’opérateur n’a plus qu’à presser simultanément deux boutons sur sa console de contrôle et de commande pour faire feu. A noter que le Dogo dispose aussi d’un système de poursuite de la cible. L’arme, qui se recharge normalement, peut tirer ainsi, techniquement, jusqu’à cinq coups en deux secondes, même si tout dépend de la nécessité ou non de réajuster le tir. 

Il est possible aussi, en fonction de la mission et de la menace à neutraliser, d’équiper le module, qui est doté d’un rail Picatinny, d’une arme non létale. Le système de liaison équipant le Dogo permet à l’opérateur de piloter le robot et de commander son module armé jusqu’à une distance de 500 m en terrain ouvert et de 200 m en milieu urbain. 

Outil d’intervention et de reconnaissance, le Dogo peut être utilisé également dans des cas de prise d’otages, du fait qu’il est équipé aussi d’un micro et d’un récepteur permettant de communiquer à distance.

Les fusils d’assaut K2 A/C

A l’occasion d’Eurosatory 2016, le groupe sud-coréen S&T Motiv, anciennement S&T Daewoo Precision Industries, exposait sur son stand les versions modernisées de sa famille de fusils d’assaut K2, chambrés en 5,56 x 45 mm. 

En cours d’évaluation au sein de l’armée sud-coréenne, qui a collaboré avec S&T Motiv pour leur développement, ces deux nouvelles versions conservent le système de fonctionnement du fusil d’assaut K2, type Stoner avec piston à course longue et sélecteur de tir à trois positions (coup par coup, rafale de trois coups et rafale libre), mais se différencient de ce dernier par plusieurs modifications : nouveaux organes de visée mécaniques ; adoption d’un garde-main flottant en aluminium, équipé de quatre rails Picatinny, dont un long positionné sur le dessus du couvre-culasse ; nouvelle crosse en polymère, télescopique et rabattable. Les nouveaux K2 sont déclinés avec canon de 465 mm pour la version K2 A et de 310 mm pour la variante K2 C, lesquelles mesurent respectivement 1 014 mm et 875 mm de longueur totale, pour un poids de 3,7 kg et 3,6 kg. 

Le 8 x 8 Superav ACV 1.1

Parmi les nouveautés présentées à Eurosatory 2016 par Iveco Defence Vehicles figurait le 8 x 8 amphibie Superav dans la version spécifiquement développée pour le programme ACV-1 de l’US Marine Corps (USMC), auquel participe l’industriel italien, en partenariat avec BAE Systems, en tant que finaliste ; l’autre concurrent étant le Terrex 2 de Singapore Technologies Kinetics, proposé conjointement avec Science Applications International Corporation (SAIC).

L’ACV (Amphibious Combat Vehicle) est un engin sensiblement différent du VBA (Veicolo Blindato Anfibio) projeté à l’origine pour l’armée italienne. Ses dimensions plus importantes (8,8 x 2,8 x 3,1 m contre 7,9 x 2,3 x 2,7 m pour la version originale) permettent d’accueillir un groupe de combat de 13 fantassins équipés, en conformité avec le cahier des charges de l’USMC. Sa motorisation est aussi plus puissante, en l’occurrence un Iveco Cursor 16 de 700 chevaux (515 kW), au lieu du précédent Cursor 13 de 500/560 chevaux. La boîte de vitesses est également différente puisque le Superav ACV 1.1 est équipé de l’Allison 4800 SP (7 + 1 vitesses) au lieu de la ZF 7HP902. 

Autre modification à signaler, outre l’agencement interne : les nouvelles hélices, plus grandes et dotées de tranche-câble pour faciliter notamment les opérations en milieu marécageux ou lacustre. L’engin est équipé, par ailleurs, de suspensions hydropneumatiques MacPherson Style Strut et de systèmes CTIS de variation des pressions de gonflage et VFI run-flat de roulage à plat. A noter que la version VBA pour l’armée italienne est pourvue d’une tourelle autopilotée OWS (Overhead Weapon System) avec canon automatique de 30 mm Orbital ATK Bushmaster Mk 44. 

En termes de mobilité, le Superav ACV 1.1 affiche une autonomie de 700 km à 70 km/h, une vitesse sur route de 105 km/h et une vitesse de navigation de 10 km/h. Il peut franchir une pente de plus de 60°, un dévers de plus de 30°, une tranchée de 2 m et un obstacle vertical de 0,6 m.

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