Le 30 septembre 2015, le président russe Vladimir Poutine décidait d’intervenir militairement en Syrie avec des buts de guerre clairs : maintenir au pouvoir Bachar el-Assad, tout en lui permettant de reconquérir son pays. Cinquante mois après le début de cette opération de très grande ampleur par les moyens déployés, un premier bilan peut être tiré grâce aux rapports d’origine russe qui commencent à être disponibles en source ouverte.

Enseignement n°1 : le parapluie nucléaire

Une puissance nucléaire bénéficie d’une certaine immunité d’action de ses moyens conventionnels. Ni la base de Hmeimim ni les navires de la flotte de Méditerranée qui accostent à Tartous, éléments clés de la puissance de feu russe et de la logistique en Syrie, n’ont jamais été attaqués par la Turquie, Israël ou les États-Unis, alors que leur destruction aurait pu mettre un terme aux actions russes et,...

La suite est réservée aux abonnés.
Déjà abonné ? Se connecter

Publié le

Photos

DR