Récemment, des chercheurs américains qui ont passé en revue 47 opérations de déception conduites entre 1914 et 1968 estiment que l’emploi d’un tel procédé a permis de remporter la victoire dans 91 % des cas. La ruse et la force seraient, dit-on, les deux vertus cardinales de la guerre. Le « faible » emploie le plus souvent la ruse contre le « fort » ; mais, aujourd’hui, l’inverse est-il vrai ?

À l’exception de la dissimulation et de la désinformation, on constate que la ruse, le leurre, la déception, la simulation, l’intoxication, les pièges,
les stratagèmes ont quelque peu déserté les rangs des armées modernes, alors que ces modes d’action sont devenus les favoris de l’adversaire terroriste qui nous impose sa propre loi du leurre. Quant au soldat de la paix casqué de bleu, aussi chevaleresque qu’humanitaire, il est bien mal armé pour faire usage de la...

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