Jusqu’aujourd’hui, les forces spéciales russes procèdent d’une double filiation qui remonte aux origines du régime soviétique : les formations placées sous la tutelle du ministère de l’Intérieur et celles dépendant des services secrets proprement dits, sans parler des unités ayant vocation à opérer hors du territoire national et qui dépendent d’un service de renseignement extérieur civil ou militaire et constituent une sorte de service Action que les fameux Spetsnaz de la fin de la guerre froide ont popularisé et que les commandos « Alpha » de la guerre d’Afghanistan ont fini de rendre célèbre.

Dans l’histoire de l’Union soviétique comme dans celle de la Fédération de Russie, abondent les unités  « à destination spéciale » (ossobogo naznatcheniia) dont le sigle comporte donc en finale les deux lettres ON. On relève ainsi des formations portant cette appellation dans l’armée de terre, l’aviation et la marine, au sein des gardes-frontières, des forces du ministère de l’Intérieur et, bien entendu, des services secrets, toutes ayant vocation à mettre...

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Gaston ERLOM

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