Pour la première fois depuis le début des manifestations à Hong Kong, en juin dernier, des militaires de l’Armée populaire de libération (APL) sont sortis de leurs casernes,
le 16 novembre dernier, pour déblayer les routes des barrages abandonnés par les protestataires. Le lendemain, la police de Hong Kong a prévenu qu’elle pourrait utiliser des « balles réelles » pour faire face à des manifestants employant des « armes létales », se référant au policier blessé par une flèche tirée par un manifestant sur un campus universitaire. Selon l’article 9 de la Constitution hongkongaise, les garnisons de l’APL ne doivent pas interférer dans les affaires locales.
L’article 11 précise que le commandement doit notifier le gouvernement hongkongais de toutes activités militaires, telles que des exercices d’entraînement ou des manœuvres. Enfin, l’arti-
cle 14 précise, cependant, que l’APL peut intervenir sur injonction de l’exécutif pour « maintenir l’ordre public ou lors de catastrophe humanitaire ».
Depuis 1997, le gouvernement de l’ancienne colonie britannique n’a jamais fait une telle demande.
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