Deux crashs d’hélicoptères ont reçu une explication officielle en janvier. Le bureau enquêtes accidents a conclu à une cause « accidentelle », conséquence de fautes humaines à l’origine de la collision de deux Gazelle dans le Var, le 2 février 2018. L’organisation du vol d’entraînement puis sa conduite avaient amené à la collision fatale : autant de leçons qui ont été prises en compte pour éviter qu’un tel accident se renouvelle. Entre autres causes, les appareils n’étaient pas suffisamment visibles, et une fréquence radio unique n’était pas utilisée. Le bureau d’enquêtes a à nouveau demandé que la Gazelle, type d’hélicoptères qui a connu de nombreux accidents ces derniers mois, soit équipée d’un enregistreur de vol. Le 2 février 2018, ce sont cinq pilotes de l’Armée de terre, tous expérimentés, qui sont morts.
L’enquête de commandement a, pour sa part, expliqué l’enchaînement qui a causé le crash au décollage d’un Caïman de l’Armée de terre, en octobre dernier. C’est le propre chef d’état-major de la Marine qui a livré l’explication sur son compte Twitter : l’hélicoptère était resté anormalement saisiné au pont d’envol sur le porte-hélicoptères amphibie Dixmude. Et ce, malgré plusieurs contrôles qui auraient dû détecter cette anomalie. Quatre marins avaient été blessés par les débris de l’hélicoptère qui s’était couché sur
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