Selon un rapport de l’ONU du 10 octobre 2018, les risques de navigation dans le golfe d’Aden sont toujours importants.

Si les actes de piraterie maritime ont globalement diminué dans le golfe d’Aden depuis plusieurs années grâce au déploiement de l’opération navale européenne Atalante1, aux initiatives de certains États qui y ont dépêché des navires de guerre (en particulier l’Inde et la Chine) ou à la présence de gardes armés sur certains bateaux qui respectent des procédures de sécurité, ils n’ont pas totalement cessé, cinq attaques ayant été répertoriées entre le 1er octobre 2017 et le 1er octobre 2018. Selon l’ONU, quatre principales bandes de pirates attendent toute opportunité pour reprendre leurs opérations2. Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a même affirmé que les « causes profondes » de la piraterie au large de la Somalie n’ont pas disparu, car les réseaux sont toujours très « actifs ».

À titre d’exemple, des pirates ont attaqué, le 16 octobre dernier, le vraquier MV KSL Sydney battant pavillon de Hong Kong, à 340 nautiques des côtes somaliennes. Cependant, la présence de gardes armés à bord a permis de repousser l’assaut. Un avion de patrouille maritime P3M Orion.

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Alain RODIER