La République islamique d'Iran a participé au 11e Salon international des armes et des machines militaires (MILEX-2023) qui s'est tenu pendant quatre jours du 17 au 20 mai 2023 à Minsk en Biélorussie.

Le lieutenant-général Viktor Khrenin, ministre de la Défense de la Biélorussie, le secrétaire du Conseil de sécurité Alexander Volfovich et le président de l’Autorité d’État biélorusse pour l’industrie militaire (SAMI) Dmitry Pantus ont accueilli le stand de l’Iran à l’exposition militaire de Minsk.

Le Salon International des Armes et Machines Militaires se tient tous les deux ans.

Avec la participation de 47 délégations officielles de 30 pays ainsi que de 170 organisations, MILEX-2023 présente les dernières technologies, la modernisation et la réparation d’équipements militaires.

Des drones, des hélicoptères, des avions, des armes, des missiles, des engins blindé légers et lourds et d’autres capacités de défense et d’urgence de la République islamique d’Iran ont été exposés durant l’exposition.

Certaines autorités militaires de Biélorussie et de pays africains ont été accueillis sur le stand de l’Iran à l’exposition.

L’industrie militaire iranienne s’est considérablement développée ces dernières années malgré les sanctions occidentales. En dehors de répondre à ses besoins intérieurs, la République islamique d’Iran est devenue exportatrice vers de nombreux pays et organisations dont les plus connus sont la Russie, l’Arménie, le Hezbollah libanais, l’armée syrienne, les forces vénézuéliennes et les rebelles houthis yéménites.

Il est probable que Téhéran ait d’autre clients plus discrets étant donnés ses prix attractifs. Il est intéressant de constater que l’on retrouve des munitions iraniennes sur de nombreuses zones de conflits, en particulier sur le continent africain. Chose plus curieuse : les États-Unis ont transféré des armements iraniens saisis en Mer rouge aux forces ukrainiennes… Encore plus curieux, les Ukrainiens utilisent des munitions d’artillerie iranienne de facture très récente (c/f photo ci-dessous).

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Texte

ALAIN RODIER