Les événements de l’été dernier dans la péninsule coréenne ont provoqué un regain de tension dans la région. La communauté internationale (Washington, Séoul et Tokyo en tête) a condamné fermement les essais de missiles balistiques et le test d’une bombe H réalisés par le régime nord-coréen. En prévision d’une nouvelle crise avec Pyongyang, qui pourrait déraper en conflit ouvert, les forces américaines déployées en Corée du Sud ont fait monter d’un cran leur niveau d’alerte.

Le régime nord-coréen, avec ses forces conventionnelles pléthoriques et son arsenal de missiles balistiques toujours plus performant, constitue-t-il aujourd’hui une réelle menace pour la sécurité de la Corée du Sud et du Japon ? L’inconnue nucléaire de Kim Jong-un et, surtout, les progrès continus dans le domaine de la technologie balistique enregistrés par la Corée du Nord au cours de ces dernières années représentent-ils un réel danger ? Tokyo en est convaincu puisque, en septembre dernier, le gouvernement japonais aurait commencé à planifier l’évacuation de ses ressortissants recensés en Corée du Sud.

Depuis sa mise en place, l’administration Trump a mis les programmes balistiques et nucléaires nord-coréens en tête de liste de ses priorités en matière de politique étrangère. L’approche adoptée par Washington est à géométrie variable, mêlant pressions diplomatiques et économiques à l’option militaire, afin de sauvegarder ses intérêts géostratégiques et ceux de ses alliés dans la région. Le 11 septembre dernier, à l’initiative de Washington, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté à l’unanimité une nouvelle série de sanctions contre la Corée du Nord, interdisant ses exportations de textile et réduisant son approvisionnement en pétrole et gaz. 

Le premier projet de texte américain prévoyait notamment le gel des avoirs de Kim Jong-un, le renvoi en Corée du Nord de ses expatriés (environ 93 000, selon Washington), des inspections par la force de navires en haute mer suspectés de violer les résolutions de l’ONU, et un embargo total sur le pétrole, les produits pétroliers et le gaz. Pour ne pas froisser la Russie et la Chine, les plus proches soutiens de la Corée du Nord, les Etats-Unis ont dû cependant revoir à la baisse leurs prétentions et renforcer les paragraphes liés à la recherche d’une solution pacifique à la crise. Si l’embargo sur le gaz naturel a été gardé, pour le pétrole, en revanche, les ventes ont été limitées à 500 000 barils pendant trois mois à partir du 1er octobre, pour passer à 2 millions de barils à partir du 1er janvier 2018 pour une période de 12 mois. Cela représente une réduction de 10 % des produits pétroliers, selon le département américain de l’Energie, qui estime à 2,2 millions de barils les importations nord-coréennes ; Pyongyang important essentiellement de l’essence et du gas-oil de Chine.

Jusqu’à présent, force est de constater que les sanctions à l’encontre de Pyongyang n’ont jamais été couronnées de succès puisque, d’une part, elles n’ont pas affecté de façon significative l’économie nord-coréenne et, d’autre part, elles n’ont pas freiné le développement de ses programmes balistiques et nucléaires. Elles auraient même eu un effet contraire, puisque les sévères sanctions adoptées par l’ONU en mars 2016 ont été suivies d’une série d’essais de missiles. Quant à l’option militaire évoquée par Donald Trump, relève-t-elle de l’escalade verbale ou d’un sérieux et réel danger de guerre ? 

Pour de nombreux experts, il est peu probable qu’une frappe aérienne américaine et sud-coréenne sur un des sites nucléaires nord-coréens puisse être envisagée, compte tenu notamment des incertitudes sur les lieux de production et de stockage. Quant à une intervention militaire classique au sol, elle est encore plus improbable pour de multiples raisons, à commencer par les conséquences internationales qu’elle aurait et par les risques qu’elle ferait courir à la Corée du Sud, en termes de pertes humaines et de dégâts matériels. De son côté, le régime de Pyongyang, malgré ses menaces, sait bien qu’une action militaire contre le territoire sud-coréen, voire japonais, et/ou les bases américaines dans la région, serait suicidaire. Le risque existe cependant que, dans une période de tension élevée, soient déclenchées des actions irréfléchies ou hors de contrôle. D’où, l’été dernier, la mise en alerte des United States Forces Korea (USFK). 

La 8th Army 

Le 1er octobre 1953, quelques semaines après la signature de l’armistice de Panmunjeom qui mit fin à la guerre de Corée, Washington et Séoul ont signé un traité d’assistance militaire mutuelle, qui engage les Etats-Unis à défendre militairement la Corée du Sud en cas d’agression. Depuis cette date, un contingent américain stationne de façon permanente sur le territoire sud-coréen. 

Constituées d’un peu plus de 28 000 hommes et femmes, les USFK s’articulent pour l’essentiel sur deux grandes unités : une de l’US Army, plus précisément la 8th Army, l’autre de l’US Air Force, en l’occurrence la 7th Air Force. L’US Navy et l’US Marine Corps (USMC) sont présents de façon quasi symbolique en Corée du Sud puisqu’ils n’ont sur place, de façon permanente, que 400 éléments environ (300 pour l’US Navy et une centaine pour le MARF-K), qui stationnent à Yongsan, arrondissement de Séoul. L’ensemble de ces forces est placé, depuis le 30 avril 2016, sous le commandement du général Vincent K. Brooks. Précisons que les USFK sont un sous-commandement de l’United States Pacific Command (USPACOM), à l’instar des United States Forces Japan (USFJ) et du Special Operations Command Pacific (SOCPAC). 

Commandée par le général Thomas L. Vandal, la 8th Army a toujours son QG à Yongsan, mais celui-ci doit être transféré, d’ici 2019, à Anjeong-ri, Camp Humphreys, dans la province de Gyeonggi, au nord-ouest du pays (les travaux de déménagement ont démarré en avril dernier).

La force de manœuvre principale de la 8th Army est fournie par la 2nd Infantry Division, qui aligne plusieurs grandes unités et les supports nécessaires à son fonctionnement, maintien en condition opérationnelle, mise en œuvre et soutien au combat. Depuis son QG situé à Uijeongbu, Camp Red Cloud, entre Séoul et la Demilitarized Zone (DMZ) séparant les deux Corées, le général Scott McKean, commandant la 2nd Division depuis juillet 2017, exerce son autorité sur un ensemble de forces stationnant dans plusieurs bases du pays. Parmi celles-ci figurent :

– une brigade blindée-mécanisée, la 1st Armoured Brigade Combat Team (ABCT) sur chars Abrams et VCI Bradley, détachée par rotation de neuf mois, qui stationne à Dongducheon, Camp Casey, au nord de Séoul, à seulement 24 km de la DMZ, en attendant d’être transférée prochainement plus au sud, à Camp Humphreys (c’est actuellement la 2 ABCT de la 1st Cavalry Division, qui sert de brigade de rotation, celle-ci ayant relevé, en juillet dernier, la 1 ABCT de la 1st Infantry Division) ;

– la 210th Field Artillery Brigade, dite « Warrior Thunder », dont les deux bataillons d’artillerie, équipés de MLRS M270A1 (6th Battalion, 37th Field Artillery Regiment et 1st Battalion, 38th Field Artillery Regiment) sont basés à Camp Casey (une batterie d’acquisition d’objectifs, dite Battery F, un bataillon de support et une batterie antiaérienne ou Battery E sont détachés, par rotation, auprès de cette même brigade d’artillerie) ; 

– la 2nd Combat Aviation Brigade (2CAB), déployée à Anjeong-ri, Camp Humphreys. La 2CAB s’articule pour l’essentiel sur le 2nd Aviation Regiment, avec trois bataillons, le 2e « Wild Card » sur Blackhawk UH‑60, le 3e « Nightmare » sur Chinook CH-47D et Blackhawk UH/UL-60 et le 4e « Death Dealer » sur Apache AH-64D Longbow, auxquels vient s’ajouter le 602nd Support Battalion « Warhorse ». Un escadron de reconnaissance sur OH-58D, fourni généralement par le 17th Cavalery Regiment, est détaché, par rotation, auprès du 2CAB. 

Différentes unités de support viennent compléter l’organigramme de la 2e division d’infanterie, notamment : 

la 2nd Infantry Division Sustainment Brigade, qui a son QG à Waegwan, Camp Carroll, dans le sud-est de la péninsule, province du Gyeongsang du Nord, et aligne deux bataillons, le 501st Special Troops Batallion et le 194th Combat Sustainment Support Battalion ; 

– le 23rd Chemical Battalion ou 23rd CBRNE Battalion, basé à Camp Humphreys.

La mission prioritaire de la 2e division est de contribuer à la défense territoriale de la Corée du Sud durant la phase initiale d’une hypothétique attaque des forces nord-coréennes, en attendant l’arrivée de renforts provenant des Etats-Unis ou des forces américaines prépositionnées dans la région, notamment au Japon. Sur le terrain, la 2nd Division opérerait dans ce cas sous le commandement de la 8th Army et de manière combinée avec les forces armées sud-coréennes. Précisons, à ce propos, qu’une brigade de la Republic of Korea Army (ROKA), appartenant à la 8e division d’infanterie mécanisée de la ROKA, est rattachée à la 8th Army. Il s’agit plus précisément de la 16e brigade mécanisée, dont le 19e bataillon blindé et les 136e et 137e bataillons d’infanterie mécanisée qui contribuent à la formation de la Combined Division US/ROKA.

Depuis peu, la 8th Army peut compter également sur une brigade de défense antiaérienne et antimissile, la 35th Air Defense Artillery Brigade, dont le QG est situé à Osan, près de Pyeongtaek, dans la province de Gyeonggi, à une soixantaine de kilomètres au sud de Séoul. Cette brigade s’articule sur deux bataillons : le 2nd Battalion, 1st Air Defense Artillery Regiment, qui stationne à Osan, et le 6th Battalion, 52nd Air Defense Artillery Regiment, qui est basé à Suwon, dans la province de Gyeonggi également. Depuis peu, cette brigade intègre les fameux et controversés systèmes THAAD. 

Sont rattachées également à la 8th Army trois autres unités au niveau brigade : 

le 19th Sustainment Command (Expeditionary), qui a son QG à Daegu, dans la province du Gyeongsang du Nord, et compte trois bataillons de support, le 6th Ordnance Battalion, le 25th Transport Battalion et le 498th Combat Sustainment Support Battalion, plus le 94th Military Police Battalion ;

– la 501st Military Intelligence Brigade, dont le commandement est situé à Yongsan/Séoul, avec le 524e bataillon, et deux autres de ses bataillons, les 532e et 719e, basé à Camp Humphreys, tout comme son bataillon SIGINT, le 719e ; 

– la 1st Signal Brigade, qui a son QG à Yongsan, alignant deux bataillons de transmissions, les 36e et 41e, plus le 304th Expeditionary Signal Battalion et le 6th Regional Cyber Center ; 

– la 65th Medical Brigade, dont le QG est situé à Yongsan, qui dispose du 121th Combat Support Hospital et du 168th Medical Battalion. Le Korean Service Corps Battalion de la ROKA, qui stationne également à Yongsan, Camp Kim, est rattaché, pour l’emploi, à cette même brigade. 

La 7th Air Force 

Les opérations de support aérien au profit des forces de l’US Army en territoire sud-coréen et les missions d’interdiction sont confiées à la 7th Air Force, qui a son QG à Osan Air Base (AB), près de Pyeongtaek, à une soixantaine de kilomètres au sud de Séoul. Placée sous les ordres du général Thomas W. Bergeson depuis juillet 2016, la composante aérienne des USFK s’articule pour l’essentiel sur deux grandes unités : le 51st Fighter Wing et le 8th Fighter Wing. 

Déployé également à Osan AB, le 51st Fighter Wing, qui est commandé par le colonel William D. Betts depuis juillet dernier, est constitué d’un operations group formé de deux escadrons : le 25th Fighter Squadron, qui opère sur avions d’attaque au sol A-10 Thunderbolt II, utilisés également pour les missions CAS d’appui aérien rapproché, et le 36th Fighter Squadron, qui met en œuvre des chasseurs multirôles F-16 C/D Block 40. 

Quant au 8th Fighter Wing, qui est commandé par le colonel David G. Shoemaker, il stationne à Kunsan AB, dans la province du Jeolla du Nord, à 200 km environ au sud-ouest de Séoul. Cette unité s’articule également sur un operations group à deux escadrons : le 35th et le 80th Fighter Squadron, tous deux sur Fighting Falcon F-16 C/D Block 40.

Les deux composantes majeures de la 7th Air Force disposent, chacune, de diverses unités de support, rattachées à un Maintenance Group, à un Support Group et à un Medical Group portant la numérotation du Fighter Wing d’appartenance. Même chose au niveau du QG de la 7th Air Force, auquel sont rattachées directement plusieurs unités de support et de renseignement : 694th Intelligence, Surveillance & Reconnaissance Group, 607th Air Support Operations Group et Air and Operations Center. 

Fin 2016, suite aux tests de tir de missiles nord-coréens, les Etats-Unis ont voulu envoyer un signal fort au régime de Pyongyang en déployant en Corée du Sud le système mobile antimissile THAAD (Terminal High Altitude Area Defense), qui affiche une portée déclarée de 200 km. En mesure de détruire des engins balistiques dans la phase terminale de vol, alors qu’ils sont encore à l’extérieur de l’atmosphère ou qu’ils viennent d’y rentrer (entre 40 et 150 km d’altitude), le système THAAD se compose d’un module de commandement et contrôle ou TFCC (THAAD fire control and communication), appelé également C2BMC (command, control, battle management, communication), qui est chargé de l’identification de la menace et de sa désignation-interception des cibles grâce au puissant radar de détection AN/TPY-2 d’une portée de plus de 1 000 km (il peut être reconfiguré séparément pour une portée allant jusqu’à 2 000 km, comme pour les THAAD déployés en Turquie), et d’unités de tir sur plateforme 8 x 8, tractée par un Oshkosh HEMTT (Heavy expanded mobility tactical truck), avec huit tubes lanceurs par module. 

Les premiers composants du THAAD ont rejoint la Corée du Sud, plus précisément la base d’Osan, entre le 5 et le 16 mars 2017, à bord d’un C-17 de l’USAF. La capacité opérationnelle initiale a été obtenue le 1er mai dernier. Destinés à protéger au moins les deux tiers du territoire sud-coréen, ces systèmes sol-air viennent compléter le dispositif stratifié de défense antiaérienne-antimissile, avec les Patriot qui constituent le deuxième anneau de ce même dispositif. 

Bouclier antimissile 

Initialement, une batterie complète de THAAD devait être déployée à Seongju, dans le nord de la province de Gyeongsang, à 300 km environ au sud de Séoul. Le 7 juin dernier, le président sud-coréen Moon Jae-in a annoncé la suspension du déploiement en Corée du Sud du système THAAD. Cependant, deux jours plus tard, la Maison Bleue, siège de la présidence sud-coréenne, devait annoncer que le déploiement du THAAD se déroulerait « comme prévu ». Rappelons que les deux premiers modules lanceurs avaient rejoint en avril dernier leur site de déploiement, un ancien golf connu comme Lotte Skyhill Seongju Country Club, tenu par la chaîne de centres commerciaux Lotte avant d’être cédé à l’armée. Que s’est-il passé en réalité ? 

Dans un premier temps, le déploiement du très controversé système THAAD a été suspendu dans l’attente des résultats d’une étude sur l’impact environnemental, préalable à l’installation des lanceurs, et surtout du puissant radar AN/TPY-2. Cette étude, qui devait prendre au moins un an, était obligatoire, mais elle avait été omise dans le but d’accélérer la mise en place du système THAAD avant l’élection présidentielle du 9 mai dernier, remportée par l’opposition démocrate, pour mettre le nouveau chef de l’Etat devant le fait accompli. 

Non seulement il s’agissait de passer en force contre l’opinion publique, mais, semble-t-il, la réalité même du déploiement de THAAD a été cachée par l’armée sud-coréenne au président Moon Jae-in. Fin mai, un rapport qui lui avait été transmis afin de préparer sa rencontre, en juin, avec Donald Trump, aux Etats-Unis, avait délibérément supprimé un passage indiquant l’arrivée de quatre modules lanceurs sur le sol sud-coréen… Il ne fait guère de doute que ce « manquement » – qui a entraîné le renvoi du vice-ministre de la Défense en charge des affaires politiques – conjugué aux efforts déployés par le ministère de la Défense pour empêcher l’étude de l’impact environnemental, a pesé dans l’annonce du président Moon Jae-in sur la suspension du déploiement des THAAD. Mais suspension ne signifie pas démantèlement, puisque le 7 septembre dernier la Corée du Sud a annoncé le déploiement sur son territoire d’une batterie complète, qui ne sera cependant pas opérationnelle à 100 % avant fin 2017. Certes, ce déploiement a été accéléré par l’escalade verbale de l’été dernier entre Pyongyang et Washington, mais l’administration Moon Jae-in ne pouvait pas se permettre non plus une remise en cause radicale des THAAD, surtout face aux lancements répétés de missiles par la Corée du Nord, au risque de perdre toute crédibilité dans l’opinion publique sud-coréenne.

Avant de conclure ce rapide tour d’horizon des USFK, précisons que le dispositif militaire américain en Corée du Sud peut être renforcé à tout moment par des unités des forces armées américaines qui stationnent dans la région Pacifique ou par projection d’éléments organiques à partir du territoire des Etats-Unis.

Plan d’évacuation 

Semblant envisager une dégradation brutale de la situation dans la péninsule coréenne, le gouvernement japonais aurait commencé à planifier l’évacuation de ses ressortissants actuellement recensés en Corée du Sud.

Selon plusieurs sources, Tokyo lancerait une procédure d’évacuation si une intervention militaire américaine contre des cibles nord-coréennes était déclenchée. Les autorités japonaises auraient déjà mis au point un plan comprenant quatre niveaux d’alerte. Tokyo pourrait d’abord décourager ses citoyens de se rendre en Corée du Sud si de petits accrochages étaient constatés dans la région, puis stopper tous les départs de ses citoyens vers ce pays. Si le risque apparaissait plus grave, Tokyo pourrait demander à ses ressortissants d’évacuer d’eux-mêmes la péninsule, avant d’appeler, en cas de bombardements nord-coréens, ses citoyens sur place à se mettre immédiatement à l’abri dans des structures préparées par le gouvernement sud-coréen. Le gouvernement japonais a d’ailleurs déjà négocié avec les autorités sud-coréennes un accès à ces abris, établis notamment dans des stations de métro, pour ses ressortissants. 

Selon un dernier recensement, 38 000 Japonais résideraient actuellement de manière permanente en Corée du Sud, alors que 19 000 y seraient de passage pour des séjours touristiques ou des voyages de courte durée. Pour l’instant, aucun pays asiatique n’est favorable à une intervention armée contre la Corée du Nord. Au contraire, ils tentent de dissuader Donald Trump d’opter pour ce scénario du pire qui déboucherait sur un conflit ouvert catastrophique pour la Corée du Sud et le Japon.

Publié le

Photos

US DoD