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Les réseaux « stay-behind » en Ukraine

Entraînement à la progression de nuit, pour des membres des FDTU qui constituent un vivier d’opérateurs pour les actions clandestines. On notera la présence d’un monoculaire de vision nocturne, signe d’un bon niveau d’équipement. La surveillance préalable des objectifs est indispensable à toute action potentielle.
Parce que, par définition, ils sont secrets, il est difficile de connaître le rôle des réseaux de renseignement occidentaux en territoire ukrainien. Cependant, on ne peut douter que des unités clandestines de l’OTAN agissent en Ukraine. Tels les réseaux stay-behind (1), ces cellules dormantes activées en cas d’invasion. (1) Stay-behind : littéralement, « resté après » (l’invasion). Tous les pays membres de l’OTAN ont eu leur organisation clandestine, comme certains pays sympathisants du bloc de l’Ouest.

La création des réseaux stay-behind découle d’un constat du SOE et de l’OSS(2), après la Seconde Guerre mondiale, à savoir combien il est difficile de créer un réseau de résistance, et plus encore de le rendre opérationnel en termes de formation, d’acheminement des armes et des moyens radio, dans une zone occupée, en agissant de l’extérieur et sous pression des forces ennemies. Dans le cadre de la guerre froide, et sous l’égide de l’OTAN, il a donc été décidé de...

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