Dans un livre à paraître prochainement, Philippe Millour et Gaston Erlom, auteurs d’ouvrages sur l’Indochine et les parachutistes, retracent l’histoire généralement méconnue du Service Action d’Extrême-Orient en 1944 et 1945. Nous publions ici un extrait inédit des multiples péripéties auxquelles ont été confrontés les petits commandos de parachutistes encadrant la résistance contre les Japonais puis contre le Vietminh dans l’Indochine tourmentée de la fin de la Seconde Guerre mondiale et de la période de transition qui s’ensuivit en Asie du Sud-Est. Sur la base d’archives publiques et privées, de mémoires inédits de témoins de cette épopée et de souvenirs conservés par leurs familles, l’ouvrage propose un récit circonstancié de ces nombreuses opérations de guérilla menées dans un contexte géopolitique particulièrement complexe.

Le 22 mars 1945, moins de trois semaines après le « coup de force » japonais en Indochine, le groupe Dampierre, du Service Action (SA) d’Extrême-Orient, est parachuté à Sonla, dans le nord-ouest du Tonkin, par les services spéciaux britanniques de la Force 136 agissant au profit des Français. Les 11 parachutistes du commando, largués par deux Liberator du 357 Squadron, sont le capitaine Albert Toubas (alias Jean Dampierre), les aspirants Blanc et Lyonnet, l’adjudant Hardy...

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Collection famille de Ganay, (Collection J. Provencal-Touba, Fonds Mollo, source C. Bondroit, Collection famille Hoffet, Collection M. Chabirand, Collection Ph. Millour, Collection privée