En vol à basse altitude dans un Mi-17, le chef de groupe d’une unité parachutiste s’apprête à débarquer pour prendre position et sécuriser la zone. Le poser ne peut se faire sous le feu et l’assaut éventuel doit attendre la mise en place du dispositif, voire l’arrivée de renforts.
La guerre d’Ukraine a mis en évidence les lacunes du haut commandement russe dans l’emploi des troupes d’élite, notamment lors de la bataille de Gostomel. Elle a également révélé un mal plus profond et plus ancien, touchant à la conception et aux missions des forces aéroportées. Les moyens modernes – mais, en réalité, extravagants car parfaitement inadaptés à leur mission première – dont ces forces ont été dotées au cours des dernières décennies sont à l’origine de leur incapacité fondamentale à remplir le rôle qui leur a été assigné jadis par la doctrine ayant présidé à leur création et à leur montée en puissance.
Répétition d’un assaut aéromobile en Biélorussie. Outre les manoeuvres conjointes entre parachutistes russes et biélorusses en novembre 2021 dans l’ouest de la Biélorussie, les troupes d’assaut russes (parachutistes et Spetsnaz) ont nécessairement préparé minutieusement leur intervention sur l’aéroport de Gostomel le 24 février dernier.
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