Après le DGGN, RAIDS a pu rencontrer le général Hubert Bonneau, chef du GIGN, qui nous livre ses retex et les évolutions de son unité. Notre magazine a pu aussi, en exclusivité, suivre un exercice de libération d’otages dans un collège des Ardennes, et mesurer ainsi la chaîne d’intervention, du gendarme départemental aux unités spécialisées.
Le GIGN est engagé dans le contre-terrorisme en France, mais il est aussi déployé sur une des « académies du terrorisme », en Irak, où il protège l’ambassadeur de France à Bagdad depuis douze ans. La présence du Groupe est importante, pour la survie de cet ambassadeur, mais aussi pour retirer un grand nombre d’informations sur les modes d’action des terroristes, qui sont exportés dans le monde entier, y compris en France. La voiture-bélier qui fonce dans une foule, le kamikaze porteur de chasubles ou de ceintures explosives, la France a connu tout cela ces derniers mois.
« Avec Daech, on aura des retours de combattants, prédit le général Bonneau. Et Al-Qaïda n’a pas disparu. Avant, l’artificier était le cœur du groupe. Maintenant chacun sait faire du TATP [l’explosif préféré des terroristes]. » C’était le cas pour un terroriste interpellé au printemps à Boulogne-Billancourt. La perquisition de son domicile, dans le nord des Hauts-de-Seine, a de quoi inquiéter.
« Avec le RAID, on doit pouvoir intervenir en menant-concourant, comme on l’a fait au nord de Paris en janvier 2015. J’ai confié une mission à Jean-Michel Fauvergue à Villers-Cotterêts, il a rendu compte de la fin de sa mission. Il pourrait y avoir plus d’entraînements communs, mais le rythme d’emploi des unités est tel que c’est difficile », constate le général.
Les évolutions
Le GIGN a pris en compte des évolutions avec les interventions de 2015, certaines avaient été anticipées. L’alerte 1 est passée de 30 à 15 minutes, l’alerte 2 passe de deux heures à une heure. Ces changements sont effectifs depuis l’été dernier. L’alerte, traditionnellement de 20 hommes, est désormais décomposée pour plus de réactivité. La règle n’est donc plus le déplacement en convoi : dès qu’un module est prêt, il décale.
Chaque alerte se répartit en quatre équipes de cinq commandos « pour être plus réactifs et plus souples », justifie le général Bonneau. Cette alerte dispose de véhicules blindés, de boucliers et casques de nouvelle génération. Chaque équipe a sa propre capacité en effraction chaude : tous les opérateurs sont formés pour traiter des portes blindées simples. C’est une avancée majeure au sein du Groupe.
Pour une explosion plus complexe (de type dalles de béton), c’est la QRF (quick reaction force) du GIGN qui est mobilisée. Chaque équipe de cinq hommes est aussi capable d’intervenir en ambiance polluée (ARI, tenue SWAT NRBC). La QRF est mise en place si cela doit durer. Le GIGN dispose aussi d’une capacité de brouillage de zone plus ou moins étendue selon les besoins. Entre autres exemples, toute la téléphonie peut être brouillée, en cas de risque de communications entre des terroristes, ou de présence d’IED.
La difficulté principale demeure, comme au RAID d’ailleurs, dans l’intervention en milieu enfumé.
On l’a vu plus haut, ce qui prime maintenant, c’est la réactivité. « On parle désormais de plan d’assaut immédiat. Dès que les opérateurs sont prêts, ils partent ; on n’a plus le temps de planifier, on est tout le temps en conduite. L’important, c’est de stopper la tuerie et préserver les vies », explique le chef du GIGN.
« Mais le GIGN n’est pas tout seul, ce serait impensable. Le premier temps de la crise est géré par l’échelon local, PSIG [peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie] Sabre ou BAC, comme présenté par le ministre. Ces primo-intervenants sont mieux protégés, mieux équipés, mieux formés. Ce sont eux qui doivent faire stopper la tuerie, et forcer les tireurs à se retrancher. Les unités régionales sont alertées et assurent l’intervention spécialisée de premier choc. Aujourd’hui, on est obligé de mettre en sommeil les zones de compétence. Exemple, à Dijon, qui possède un GIGN régional, le DDSP [directeur départemental de la sécurité publique, le chef de la police] demandera son concours, qui sera sous responsabilité du chef du RAID, puisqu’en zone police. Il faut être souple. Et il faut un unique patron, c’est le commandant de groupement de gendarmerie, ou le directeur départemental de la sécurité publique. Le plus dur, au début d’une crise, c’est de comprendre ce qui se passe.
« Qu’est-ce qui va changer ? Beaucoup a déjà changé. L’engagement immédiat fait que la préparation des personnels doit être différente. Il faut désormais aller au contact, même pour les PSIG Sabre. Il faut prendre en compte cette dimension psychologique. Il y a de bonnes idées à prendre partout. On se retrouve face à des faits subis et soudains, il faut qu’on soit prêts. Les GIGN régionaux vont avoir les mêmes protections balistiques que le GIGN, et ils auront aussi des HK 417. Ils peuvent déjà faire de l’effraction avec Door-Raider, mais aussi de l’effraction par explosif. Ils ont déjà eu une formation au GIGN. Tous ces gendarmes des antennes régionales sont sélectionnés et formés par le GIGN. On fait aussi les PGIOM [peloton de gendarmerie d’intervention outre-mer] ; la formation des PSIG Sabre est faite, elle, par Saint-Astier. »
L’armement
L’armement est le point sur lequel le GIGN est le plus avancé en France. L’Afghanistan a eu un effet moteur, au début de la décennie, conduisant au passage en HK 417 pour les appuis et en HK 416 pour les opérateurs. Le dernier étage de cette évolution consistera à rendre les MP5 et passer vraisemblablement en CZ 806 Bren de 7,62 x 39 mm. Le corollaire de l’évolution des armes est celui sur les munitions, et leur effet, notamment à travers des écrans.
Le parc des véhicules a aussi évolué. Un deuxième Sherpa a été livré en décembre 2015, mais le Groupe n’a pas atteint la cible finale de quatre engins, une cible fixée par les besoins du plan Piratair. Les anciens Swatec de Defense Control, acquis en 2001, restent donc utilisés. « La pièce de Suburban n’est pas compliquée à trouver », constate-t-on, même si le prix n’est pas forcément bon marché.
Apparemment, les tarifs du Sherpa, développé en partie avec le Groupe, restent, eux, prohibitifs, comparés aux budgets éligibles en gendarmerie. Alors même que c’est la caution de la gendarmerie qui a permis le premier contrat export du véhicule, en Inde ; puisque la gendarmerie est partie prenante de la formation des Indiens. Le GIGN ne s’interdit pas de considérer un autre véhicule si les prix ne bougent pas.
Quelques modifications ont été réalisées par rapport au premier véhicule livré en 2014 (il avait servi à Dammartin-en-Goële en janvier 2015), comme les hauteurs de garde-corps, plus la continuité de l’échelle d’accès à l’arrière, et… l’alignement des marches qui n’était pas parfait. 12 pilotes mécaniciens ont été formés, c’est donc largement supérieur au nombre de véhicules disponibles. Mais « il faut du monde pour mettre en œuvre le véhicule », explique un gendarme du Groupe.
Ce Sherpa n’a pas resservi en opérations depuis Dammartin, qui était sa première utilisation. « Le salarié qui s’était calfeutré dans un placard a été sorti par une fenêtre puis par le véhicule, car on pensait que les entrées avaient été piégées », explique la même source. Le Sherpa ne dispose pas de pare-buffle, qui ne serait pas intéressant car trop lourd. Le véhicule serait déjà aux limites de ce qu’on peut mettre, notamment sur l’essieu avant. Le Sherpa pèse 12 tonnes. Il rentre dans un C-130 une fois la structure démontée. Les tests d’embarquement sur Atlas n’ont toujours pas été faits.
Les 14 Toyota LC200 qui devaient être livrés avant l’été par Centigon semblent avoir pris un peu de retard. Le choix de cette plateforme et de ce fournisseur pourrait avoir été dicté par le choix des Belges, qui souhaitaient un véhicule polyvalent, utilisable sur une base quotidienne, bien protégé, et pouvant accueillir éventuellement des structures verticales.
Traditionnellement en pointe dans ce domaine, le Groupe aligne un grand nombre de drones terrestres (Recon Scout et Nerva) et aériens (microdrones Prox Dynamics Black Hornet et Airbus DVF2000). Dans ce dernier domaine, le GIGN veille sur ce que le COS choisira avec l’armée de terre pour remplacer les DRAC et Skylark 1-LE, dans le cadre du programme SMDR (système de minidrone de reconnaissance).
Dans le domaine des capteurs, le Groupe a une compétence historique dans l’intégration des équipements électroniques (vidéo, son, position, avec transmission de données en temps réel). « On travaille le fer, le bois, la résine », dit le major Eric, de la cellule des moyens spéciaux. Laquelle aligne des radars pour voir à travers les cloisons, des perches optroniques Prismatek. « On a aussi des bulles tactiques pour les transmissions, les géolocalisations des personnels », dévoile le général Bonneau.
Le soutien médical est aussi traditionnellement un des points forts du groupe, avec des médecins et infirmiers détachés du Service de santé des armées, souvent après un passage plus ou moins long dans les forces spéciales. Chaque section dispose aussi de cinq SC2 (secours au combat), à l’instar de ce qu’on trouve au COS.
Le bilan 2015
« Nous avons déployé 130 opérationnels à Dammartin et, avant, dans la traque des Kouachi au nord de Paris, rappelle le général Bonneau. On a gardé nos hélicos sur place. On était capables de se reconfigurer. Le soir du 13 novembre, 40 gendarmes du GIGN [soit huit groupes à cinq hommes] étaient présents jusqu’à 2 heures du matin aux Célestins [la caserne de la garde républicaine située à proximité du Bataclan]. Nous sommes venus à la demande de notre hiérarchie et des autorités ministérielles. J’étais avec eux. Le dispositif, allégé, a été remis la semaine suivante avec six gendarmes, dont un en officier de liaison à la DSPAP [Direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne] et cinq gendarmes pour l’effraction. » Ce déploiement dans Paris est une première dans l’histoire de la lutte contre le terrorisme en France, même si les effectifs du Groupe n’ont pas été utilisés. Avec 40 hommes formés et équipés, le préfet de police aurait pu gérer une ou plusieurs autres situations de crise dans Paris ou à proximité. Il faut rappeler que tout s’est déroulé de nuit, ce 13 novembre, à un moment où l’effectif des forces de l’ordre (et des unités spécialisées) est au plus bas. Le recours du GIGN, après le Bataclan, pour renforcer les capacités d’effraction a aussi montré qu’il fallait renforcer la BRI-BAC dans ce domaine, travail qui a été réalisé depuis. Le GIGN dispose de dépiégeurs expérimentés, tout comme l’unité parisienne. Tous ont le même profil : ce sont d’anciens militaires.
Après la tuerie du Bataclan, le GIGN a également fait évoluer les modalités du contre-terrorisme maritime, en cas de « Bataclan flottant ». C’est un des thèmes qui a été « drillé » pendant l’exercice Estérel qui s’est déroulé en Méditerranée, en début d’année. En 2014, l’exercice avait déjà été conduit sur un BPC (en Atlantique) et, en 2013, sur un navire de transport de passagers (en Méditerranée).
« Le CTM va évoluer sur scénarios et réponses », annonce le général Bonneau, sans trop détailler. De fait, le GIGN – comme les commandos marine – pourrait désormais intervenir directement sans l’autre composante, afin de répondre à l’urgence. Une des façons de le faire, c’est d’utiliser les hélicoptères du groupe interarmées (GIH) logé au sein du COS. « Heureusement qu’on les a, applaudit le chef du GIGN. On a vraiment besoin de cette capacité, même si ce parc vieillit, on a conscience que c’est difficile. Ils ont du mérite. Notre contrat initial était lié aux centrales nucléaires, mais ils ont participé à des opérations de go-fast, et à Dammartin-en-Goële. »
En Afrique
Le cadre d’emploi normal du GIGN est sur le territoire métropolitain, mais il peut aussi être déployé à l’étranger dans sa mission de lutte contre le terrorisme et, plus largement, pour préserver les intérêts français. En 2008, le général Favier avait été « tarponné » au large de la Somalie pour participer, avec les commandos marine à la libération des otages du Ponant. Le cadre était celui de la lutte contre la piraterie ; mais, il y a quelques mois, c’est bien contre des terroristes que le GIGN a été envoyé à Bamako.
« 40 gendarmes ont été envoyés sur la prise d’otages de l’hôtel Radisson Blu. On a été capable d’envoyer ce volume à Roissy en une heure et demie. On ne peut que s’inscrire à l’étranger dans une opération militaire. La TF Sabre [les forces spéciales du COS] était prépositionnée et sur place avant nous ; il serait inconcevable de ne pas les employer. Mais si on avait une prise d’otages dans un lycée français, on ne se priverait pas du GIGN. D’ailleurs, nous sommes sollicités pour des formations dans le G5 Sahel, et au-delà en Afrique. Le Quai d’Orsay demande beaucoup d’audits de sécurité des ambassades ; FSP [force de sécurité protection] et FI [force d’intervention] s’en chargent, avec notre cellule d’audits et de dossiers d’objectifs [CADO]. »
Le GIGN de Reims en action
Un des trois groupes créés par la réforme Cazeneuve (avec Nantes et Tours), le GIGN de Reims était en exercice dans un collège des Ardennes, le 1er juin. RAIDS a pu suivre cette élongation du GIGN dont la coordination avec les primo-intervenants doit être parfaite.
L’exercice était organisé à l’instigation du préfet des Ardennes, afin de driller à la fois les élèves sur un scénario plus vivant que d’habitude, et évidemment d’en retirer les retours d’expérience pour la direction du collège et l’Education nationale. Le GIGN de Reims, lui, n’a été créé que quelques semaines plus tôt : le ministre avait annoncé sa création en janvier. Quatre mois et demi plus tard, l’unité dispose d’une douzaine de gendarmes. Le format doit encore passer à 29 dans le courant de l’été, pour atteindre 32 hommes, l’effectif final, en fin d’année. Le matériel n’est pas non plus au complet, avec des Sharan, pour le transport rapide, et un blindé Nissan Navara attendu avant l’Euro. Il précédera la dotation finale, incarnée par un Toyota LC200 blindé réalisé par Centigon.
Sans doute du fait de son format, le GIGN de Reims n’a pas participé à l’Euro, mais il était en astreinte renforcée pendant la compétition ; par contre, le GIGN de Dijon était mobilisé dans sa zone.
Ce jour-là, l’action démarre à Rimogne, paisible bourgade des Ardennes. Le collège, ses 300 personnels et élèves sont menacés par l’intrusion d’un inconnu dans l’établissement. La direction déclenche donc l’alerte à la brigade la plus proche, installée à… 50 m de là, et l’opération commence, sur un doute. Assez vite, la conviction des gendarmes est forgée, et le groupement, installé à Charleville-Mézières, est mis au courant. Son numéro deux, le lieutenant-colonel Eric Spillmann, un gendarme mobile qui a vu du pays (les Balkans, notamment), est dépêché sur place, tandis qu’en parallèle, pas moins de quatre PSIG sont rameutés, pour un total d’une vingtaine d’hommes et femmes, et les négociateurs régionaux sont aussi alertés. Ces personnels sont souvent biqualifiés ; le premier arrivé, négociateur depuis 2006, opère, par exemple, en PSIG.
Les primo-intervenants, des gendarmes locaux dotés de deux pistolets-mitrailleurs HK UMP, progressent sur le site, pour mesurer les conséquences de l’intrusion, et tenter de confiner l’intrus. Plus important encore, rendre compte au centre opérationnel de gendarmerie.
L’intrus est confiné, mais, au passage, il a pris un otage. L’affaire prend donc un tour encore différent. Un niveau complémentaire d’intervention, déjà préchauffé, a pris la route. Le peloton de sûreté et de protection de la gendarmerie (PSPG) de la centrale de Chooz, près de la frontière luxembourgeoise, envoie une équipe d’une dizaine d’hommes sur les 38 qu’il possède. Ces unités ont été créées après le 11 Septembre pour renforcer la sécurité des centrales nucléaires d’EDF. Le GIGN les sélectionne, et EDF les équipe de pied en cap. Le niveau de matériel est assez proche de celui du GIGN, avec des problématiques propres à l’action en zone nucléaire, et évidemment une intégration des techniques Nedex.
Le niveau de ces PSPG, régulièrement amenés à intervenir au profit des brigades territoriales, est assez relevé, si bien que, sans surprise, le tout nouveau GIGN de Reims a dans ses rangs des personnels qui en proviennent. Le chef, lui, a connu le GIGN central, comme un autre personnel. Un autre revient des Antilles, où il a servi au sein d’un PGIOM, la déclinaison locale de la filière intervention.
Pendant que PSPG et GIGN de Reims parcourent les Ardennes à tombeau ouvert, les PSIG ont déjà « fermé les portes », mieux localisé le preneur d’otages, et découvert des paquets suspects, mais qui peuvent appartenir aux collégiens… Malgré sa taille réduite, le collège est un nid à locaux qu’il faut « blanchir » : classes, locaux techniques, placards… A seulement 20 gendarmes de PSIG, la tâche est fastidieuse. Le risque peut se nicher derrière une porte banale. Mais le niveau et le matériel d’intervention sont plus adaptés : casques et gilets lourds protègent ces gendarmes. Ces gendarmes sont ultra-entraînés, et leur chenille, certes moins équipée, ressemble par sa progression à celle du GIGN.
Côté armement, c’est toujours le HK UMP, mais avec poignée, parfois lampe, et organes de visée. Certains personnels ont aussi des Taser. Pas de PSIG Sabre, qui aurait apporté des G36KPa plus puissants, et plus de protection. Ce PSIG Sabre doit être créé à Charleville d’ici la fin de l’année.
L’arrivée simultanée des PSPG et GIGN de Reims permet de franchir un nouveau cap. La gestion de crise reçoit du matériel supplémentaire (notamment des G36C et G36K), avec des moyens radio, qui viennent simplifier une partie de la tâche, car le téléphone portable ne passe pas très bien, et Internet non plus.
Les opérateurs ont des boucliers pour protéger la tête de colonne, et des HK G36. Chaque équipe dispose de deux calibres 12 servant principalement à l’effraction et d’un petit bélier. Les gilets sont plus couvrants (épaules et haut des bras). PSPG et GIGN emploient aussi des HK UMP.
Les deux unités permettent d’avancer dans la gestion de crise, et notamment d’envisager l’évacuation des collégiens et personnels de l’Education nationale. Les Nedex du PSPG prennent en compte un des paquets piégés, avec une cloche de sécurité. Par la négociation, l’intrus est amené à la reddition, et le GIGN de Reims le prend en compte.
Les retours d’expérience sont nombreux. Le premier avantage du scénario est que les collégiens étaient en cours, et non en récréation, quand l’intrus est entré. La configuration aurait sans doute été différente, car il est plus facile de se calfeutrer dans le premier cas.
Publié le
Texte
Photos
Jean-Marc Tanguy
Et aussi