À peine revenu du Sahel cet automne, le 2^e REP va regoûter à l’Afrique cette année, avec un mandat de quatre mois en Côte d’Ivoire. Ce retour en opex, plus rapidement qu’au rythme normal de l’Armée de terre, permet à la fois à l’EMA de disposer d’une troupe très aguerrie à Abidjan – où l’on redoute une dégradation de la situation à l’approche des élections – mais aussi, pour Barkhane, d’une réserve acclimatée qui peut, en plus, être parachutée sous court préavis, grâce aux avions présents en bande sahélo-saharienne. Un gain appréciable puisque les seuls à avoir cette capacité sont les commandos de la TF Sabre (une grosse centaine d’opérateurs) et ceux du groupement de commandos parachutistes (GCP) Cobra, pour une quarantaine d’opérateurs.

La contribution du REP aux FFCI devrait comprendre au moins une compagnie d’infanterie et un échelon de commandement et de logistique.