Avec la guerre en Ukraine, les conflits au Moyen-Orient et les crises en Afrique, la situation au Myanmar (ex-Birmanie) reste sous les radars des médias, peut-être à cause aussi de son éloignement et isolement géographique ou bien, plus probablement, parce qu’elle n’affecte pas directement, du moins en apparence, les intérêts géopolitiques occidentaux.

Pourtant, la guerre civile dans l’ex-Birmanie se poursuit sans relâche depuis le coup d’État militaire du 1er février 2021 qui a renversé le gouvernement de Aung San Suu Kyi et mis à la tête du pays le général Min Aung Hlaing.

Au cours des deux années suivantes, les combats entre les forces gouvernementales et les nombreux — trop nombreux — groupes de résistance armée (voir RAIDS no 452, mars 2024) se sont limités, d’un côté, aux opérations COIN...

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