De par sa position géographique, la Suisse est un pays qui ne possède que des frontières terrestres, enclavé et dépourvu d’accès à la mer donc. D’où la concentration de ses ressources militaires en termes d’effectifs dans l’armée de terre, objet du présent article, mais pas pour autant en matière d’investissements.

Même si elle aligne une force aérienne réduite, mais efficace, par ailleurs en phase de modernisation et de montée en puissance via l’acquisition de chasseurs-bombardiers F-35 et de systèmes sol-air Patriot, la colonne vertébrale de l’armée suisse — ou, quadrilinguisme oblige, Schweizer Armee en allemand, Esercito svizzero en italien et Armada svizra en romanche — est bel et bien l’armée de terre.

Une armée de milice principalement, encadrée par quelques milliers...

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