Édito : CONFLICTUALITÉ EXACERBÉE ENTRE LES DEUX « POIDS LOURDS » DU MAGHREB Actuellement
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Gao, la base opérationnelle de « Barkhane »

À partir de novembre 2018, Barkhane a changé de tactique et les opérations Koufra ont été lancées avec des actions de ratissages dans la zone des trois frontières (Mali, Niger, Burkina Faso). Ici lors de Koufra 6. (Photo EMA)
Gao reste la base principale de l’opération Barkhane avec 1 500 à 2 000 hommes et femmes selon les périodes. C’est là qu’est située la base des groupements tactiques désert infanterie (GTD-I) et aérocombat (GTD-A). Le bataillon logistique (ou Batlog) y a ses ateliers et son petit état-major. Gao héberge aussi le « rôle 2 », l’hôpital de théâtre, avec son unique bloc chirurgical qui accueille les blessés les plus graves avant qu’ils partent pour la métropole. C’est ici également qu’est basé le bimoteur Casa qui compresse les délais pour permettre aux blessés de survivre.

RAIDS avait croisé un des convois du Batlog Niel à Ménaka, avant qu’il rejoigne Gao par la RN20, une des routes les plus dangereuses du pays. À Gao, nous avons rencontré son chef, le colonel Frédéric Flaux, chef de corps du 3e régiment du matériel (RMAT) de Muret, qui a rendu son commandement le 10 juillet dernier, mais reste patron du Batlog au Sahel. En France, les 1 200 personnels du régiment (dont 400 civils) soutiennent la 11e brigade...

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