
Selon le ministre de l’intérieur, Ali Yerlikaya, le terroriste s’appellerait Ali Örek alias « Rojger ».

Il est apparu il y a une dizaine d’années sur les réseaux sociaux et aurait été à l’époque un sympathisant du parti politique pro-Kurdes HDP (Parti démocratique des peuples).
D’autre part, on a appris qu’Örek avait publié des messages sur les réseaux sociaux faisant l’éloge du terrorisme et des violences qu’il avait commis au cours des dernières années.

Dans un des messages datant de 2015, il pose brandissant une arme de poing sur sa tempe accompagné du message disant « il est mort ».

La femme terroriste a été identifiée comme étant Mine Sevjin Alçiçek présentée comme également membre du PKK.
En 2015, elle était co-présidente du HDP pour la province du Hakkari dans le sud-est de la Turquie, zone d’implantation principale du PKK en Turquie en raison de la proximité de l’Irak et de l’Iran.
C’est à partir de cette époque que Recep Tayyip Erdoğan a fait incarcérer près de 26.000 militants (dont les principaux dirigeants) et sympathisants du HDP pour « liens avec les terroristes du PKK ». Le 15 octobre 2023, le HDP a changé de nom pour devenir le Parti pour l’égalité des peuples et la démocratie (Hedep) mais ses militants se sont dilués dans l’autres formations (extrême-gauche, écologistes…) craignant à tout moment sa dissolution. Cette dernière action terroriste risque de provoquer sa fin… mais pas la disparition de la cause kurde.
Alors que les enquêtes se poursuivent, le MIT et les forces armées turques sont également en train de frapper des objectifs dans le nord de la Syrie et de l’Irak. Dans ce cadre, 47 cibles terroristes auraient été détruites et 59 terroristes, dont deux « de haut rang » auraient été neutralisés.
