La nouvelle année 2024 ne chante guère, avec deux conflits majeurs, l’un de haute intensité, en Ukraine, et l’autre dit de basse intensité (du moins militaire) qui oppose une armée à une milice, à Gaza.
Même si les échelles de combats sont incomparables, ces conflits ont tous deux des implications mondiales et peuvent dégénérer à tout moment, en particulier celui qui se déroule dans la bande de Gaza et qui risque d’embraser le Moyen-Orient.
En Ukraine, la guerre s’oriente vers un affrontement stérile, à l’image de la Première Guerre mondiale ou de la guerre en Corée, où les belligérants grignotent chacun quelques kilomètres carrés au prix d’énormes pertes.
D’autant qu’actuellement, aucun des deux camps ne s’est encore effondré.
Les Russes semblent mieux préparés que les années précédentes, avec un renouvellement des troupes au front et une production d’armement paraissant combler les énormes pertes en matériel.
De leur côté, les Ukrainiens ont décidé de mobiliser 500 000 hommes pour reconstituer les unités de combat et lancer probablement une offensive au printemps 2014 – si, toutefois, l’aide occidentale ne faiblit pas.
Pour le moment, tant les Russes que les Ukrainiens fortifient leurs positions et s’enterrent.
Au Moyen-Orient, sur les bords de la Méditerranée, les jeux sont différents.
Et le point de bascule est possible, entre la grande opération militaire menée actuellement par Israël pour éradiquer le Hamas – il ne faut pas oublier que ce « n’est qu’un » mouvement armé terroriste (et élu) ne possédant ni blindés ni artillerie lourde (hormis les roquettes) ni aviation – et un embrasement régional où Israël affronterait plusieurs de ses voisins. Les mèches sont prêtes.
Qui les allumera ?
Bonne lecture
Eric Micheletti
Retrouvez tous les articles du numéro 451 en cliquant ICI.
Vous pouvez également feuilleter le magazine en ligne en cliquant ICI :
Un encart comportant une offre d’abonnement à RAIDS est jeté dans les exemplaires vendus en kiosque de cette parution.
Publié le
Texte
Et aussi