Depuis l’attaque du 7 octobre menée par le Hamas et le Jihad Islamique Palestinien depuis la bande de Gaza, Israël cible les responsables de ces deux mouvements islamico-nationalistes.

De plus, tous ceux qui ont participé directement ou indirectement aux massacres et aux prises d’otage lors de cette opération seront poursuivis pour être éliminés.

Pour le moment, un certain nombre de personnalités sont tombées lors de bombardements ciblés lancé sur la bande de Gaza.

La liste des personnes neutralisée va s’agrandir de jour en jour. On y trouve déjà le commandant du Hamas Ayman Nofal membre du Conseil militaire général du Hamas et commandant les forces au centre de la bande de Gaza.

Selon l’armée israélienne, Nofal avait dirigé dans le passé « de nombreuses attaques contre Israël et les forces de sécurité ».

 

La liste des personnes neutralisée va s’agrandir de jour en jour. On y trouve déjà le commandant du Hamas Ayman Nofal membre du Conseil militaire général du Hamas et commandant les forces au centre de la bande de Gaza.

Selon l’armée israélienne, Nofal avait dirigé dans le passé « de nombreuses attaques contre Israël et les forces de sécurité ».

 

Shad Barud était le responsable de la planification des massacres du 7 octobre. Il servait comme chef de bataillon du Hamas à Khan Yunis.

Il était également  responsable de la sécurité de l’information dans les services de renseignement militaires de l’organisation.

Mahmoud Tzabih, était ingénieur en chef du Hamas chargé du développement des armements.

Lors d’une nouvelle frappe aérienne sous le « guidage précis du renseignement » du Shin Bet et du renseignement militaire, trois autres commandants de haut rang ont également été éliminés le 26 octobre : le commandant du bataillon Darj’ Ta’fah, Rafaat Abbas, son adjoint, Ibrahim Jadba, et le commandant logistique, Tarek Maarouf.

Le bataillon Darj’ Ta’fah est attaché à la brigade de la ville de Gaza aurait joué un rôle important dans le massacres dans les villages le long de la frontière de Gaza.

De nombreux autres responsables ont également été neutralisés (c/f photo ci-après).

Pour l’instant, ce sont les forces armées israéliennes qui se chargent des éliminations ciblées dans la bande de Gaza. Elles devraient se poursuivre au fur et à mesure que l’opération de Tashal se développera.

Mais, selon plusieurs sites d’informations israéliens, le Mossad et le Shin Bet auraient formé une unité spéciale « Nili » qui sera chargée de traquer et de liquider les membres du commando du Hamas qui a mené l’attaque meurtrière du 7 octobre.

Cela rappelle l’opération « Colère de Dieu » initiée en 2012 après l’attaque terroriste lors des Jeux olympiques de Munich qui avait ciblé la délégation israélienne tuant 11 athlètes. Un commando nommé « Kidon » (« Baïonnette » en hébreu) avait reçu la même mission qui dura plus de vingt ans.

Les deux cerveaux présumés des attentats du 7 octobre figurent en tête de sa liste de cibles : le commandant militaire du Hamas, Muhammad Deif et le dirigeant politique, Yahya Sinwar. Plus largement, le Premier ministre Benyamin Netanyahou a envoyé des avertissements répétés aux dirigeants du Hamas en déclarant : . « Tout membre du Hamas est un homme mort ».

Certains experts estiment que l’élimination de Deif et de Sinwar affaiblira considérablement le Hamas, sans toutefois l’annihiler, ce qui demeure l’objectif déclaré d’Israël. Selon H.A. Hellyer, spécialiste de la sécurité internationale au Royal United Services Institute de Londres : « Deif et Sinwar sont clairement des dirigeants du premier cercle, dont la perte nuirait au Hamas, mais on peut supposer que le groupe a prévu des mesures d’urgence en cas de décès de ses cadres ».

Trois autres responsables doivent également s’inquiéter pour leur avenir.

Ismaël Haniyeh, le chef du bureau politique du Hamas depuis 2017 ayant alors remplacé Khaled Mechaal. Il bénéficie d’un passeport turc depuis 2020 et vit entre le Qatar et la Turquie. C’est un peu le « protégé » du président Recep Tayyip Erdoğan.

Mohammed Deïf né Mohammed Diab Ibrahim al-Masri est le chef des Brigades Ezzedine al-Qassam, branche militaire du Hamas. C’est lui qui a annoncé dans un enregistrement diffusé par le mouvement le 7 octobre au matin, le début de l’opération « Déluge d’Al-Aqsa ».

Celui que le Hamas présente comme « le chef d’état-major de la résistance » est « la principale cible » pour Israël mais il a déjà échappé à au moins six tentatives d’assassinat ce qui lui vaut le surnom de « chat aux neuf vies ». Depuis près de 30 ans, l’homme, né en 1965 dans le camp de réfugiés de Khan Younès (sud), est mêlé aux coups les plus durs portés contre Israël : enlèvements de soldats, attentats suicide, tirs de roquettes…

Il est inscrit en 2015 sur la liste américaine des « terroristes internationaux ».

Yahya Sinouar élu en février 2017 à la tête du Hamas dans la bande de Gaza, est issu de la branche militaire du mouvement. Âgé de 61 ans, il a passé 23 années en prison en Israël avant d’être libéré en 2011 dans le cadre de l’échange d’un millier de prisonniers palestiniens contre le soldat Gilad Shalit.

Il figure aussi sur la liste américaine des « terroristes internationaux ».

Et pendant ce temps là …

Le 26 octobre, Mikhaïl Bogdanov, le vice-ministre russe des Affaires étrangères et envoyé spécial du président Vladimir Poutine au Moyen-Orient, a reçu à Moscou (de gauche à droite sur la photo): Ali Bagheri Kani, vice-ministre iranien des Affaires étrangères (le vice-ministre russe au centre), et Mousa Abu Marzouk, responsable des relations internationales du Hamas…

Enfin, selon les services israéliens, environ 500 activistes du Hamas et du Jihad islamique palestinien (JIP) ont participé à des manœuvres militaires en Iran en septembre de cette année. Elles étaient dirigées par des officiers de la Force al-Qods, la branche chargée des opérations extérieures du Corps des Gardiens de la révolution islamique d’Iran…

De hauts responsables palestiniens et le général de brigade iranien Ismael Qaani, le chef de la Force al-Qods, étaient également présents lors de ces manœuvres.

Le chef du bureau politique du Hamas, Ismaël Haniyeh,lors d’une réunion avec le Hamas en 2020 avec Ismael Qaani, le chef de la force Al-Qods des pasdarans.

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