Tous les observateurs spécialisés ont été étonnés de la lenteur et des échecs de l'armée russe depuis le lancement de l'« opération spéciale », qui n'est autre que l'invasion de l'Ukraine, qui a commencé en février 2022. Sur le papier, l'armée russe devait tout balayer devant elle tant elle était puissante en nombre, en matériel et en expériences acquises lors des interventions en Tchétchénie (1999/2000), en Géorgie (2008), en Crimée (2014), en Syrie (2015/2024)…
Dès le départ, l’invasion a connu des échecs retentissants, comme l’incapacité de prendre l’aérodrome d’Hosmotel, puis la capitale Kiev. Pourtant, les stratèges russes s’étaient inspirés de l’« opération Chtorm-333 » menée par les forces spéciales soviétiques en Afghanistan le 27 décembre 1979. Cette action de force avait permis, après la saisie de l’aéroport de Kaboul par les Spetsnaz (les forces spéciales qui avaient tant effrayé...
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