Jusqu’ici en Ukraine, les lacunes du renseignement russe peuvent être envisagées à deux niveaux, coïncidant avec deux périodes successives : l’un concerne le recueil et l’analyse du renseignement a priori, et l’autre l’incapacité à produire du renseignement de situation fiable, notamment technique, sur le théâtre même des opérations, une fois les hostilités déclenchées. Sans prétendre donner ici toutes les clés de cet échec, RAIDS se propose d’en analyser le processus et les raisons les moins contestables.

En Ukraine, le renseignement a montré ses limites. Toutefois, il semble inapproprié de parler d’un « fiasco » des services de renseignement, aussi bien russes qu’occidentaux. Pour les services de renseignement ukrainiens, britanniques ou américains, l’offensive russe n’a pas été une surprise, et elle s’inscrivait dans un processus observé et analysé depuis des mois, voire des années. D’autres services occidentaux n’ont certes pas su ou pas voulu être aussi attentifs...

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Publié le

Texte

Gaston Erlom

Photos

Ministères de la Défense ukrainien et russe, DoD, SBU