Un véhicule blindé type MTLB de la 58e armée,
lors de la progression vers la ville de Kherson début
mars 2022. Si, durant les premières semaines de
guerre, la 58e armée russe a bénéficié d’un succès
relatif, elle ne dispose que d’une quinzaine de GTIA,
et cela pour une zone à tenir très importante.
D’ailleurs, début avril, dans la région de Kherson,
on notait l’apparition d’une guérilla sur les arrières
russes et la pose d’engins explosifs improvisés (IED).
Après plus de cinq semaines de guerre en Ukraine, l’armée russe a dépassé depuis longtemps le « point culminant » de son offensive. Lorsqu’elle ne recule pas, elle ne progresse plus et tend à se retrancher aux abords des grandes villes – qu’elle n’a pas réussi à prendre d’assaut ni à assiéger –, avant de reconfigurer son offensive en limitant son effort à l’est et au sud de l’Ukraine. RAIDS passe au crible les premières semaines du conflit. Une analyse qui met en lumière les erreurs, lacunes et défaillances de l’armée russe.
Images que le
Kremlin aurait aimé voir
plus souvent : des soldats
russes souriant lors de leur
progression en Ukraine en
février 2002. Or, excepté
dans quelques villages et
agglomérations (ci-dessus
à Mykolaïvka dans la région
de Donetsk le 27 février),
l’accueil sera sous les huées
et, le plus souvent, sous un
déluge de feu de l’armée
ukrainienne.
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