Environ 160 000 militaires russes (sur les 200 000 déployés autour de l’Ukraine) renforcés par 2 000 à 5 000 miliciens tchétchènes, peut-être des Daghestanais et la 38e brigade d’assaut par air biélorusse 1 poursuivent quatre offensives destinées à faire tomber le pouvoir politique à Kiev et à couper les forces ukrainiennes en deux pour ensuite les réduire en coupant les voies de commandement et d’approvisionnement. Une évolution notable, la garde nationale russe (Rosgvardia), chargée de la sécurité intérieure de la Russie, aurait été engagée derrière les forces classiques pour tenir le terrain conquis. Ce qui tendrait à prouver que l’occupation de l’Ukraine est prévue pour durer…

La Russie a annoncé le 27 février avoir obtenu la suprématie aérienne. Il est vrai que plus aucun avion ukrainien ne prend plus l’air depuis début mars, mais les défenses sol-air légères entravent les vols à basse altitude et quelques S-300 seraient encore disponibles dans la région de Kiev. Les forces aérospatiales russes présentent des défauts majeurs de coordination qui entraînent une relative inefficacité sur le terrain. Elles ne parviennent pas à assurer correctement...

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