Alors c’est effectivement une décision significative qu’on peut qualifier d’historique puisque nous sommes engagés au Mali depuis 2013 mais comme l’a précisé le président de la République, on ne parle pas d’échec et nous récusons le terme d’échec, de défaite, d’humiliation, de déroute comme on a pu l’entendre ou le lire au cours des dernières semaines. La décision qui a été prise correspond à un état de fait et cet état de fait est imposé par les autorités de transition par la junte malienne. C’est la responsabilité de la junte malienne ce qui est en train de se passer. C’est elle qui porte la responsabilité. Ce ne sont pas les armées françaises.