Comme ceux des forces spéciales (cf. RAIDS n°380), les opérateurs du GIGN sont confrontés à la nécessité de disposer de spécialistes en secourisme de combat, intégrés aux équipes de la force d’intervention et de la force de sécurité protection. Ils sont une quarantaine et RAIDS a pu, en exclusivité, assister à la formation initiale et au recyclage d’une partie d’entre eux par le CESIMMO de Lyon, structure du Service de santé des armées habilitée à délivrer des formations en SC2 (secourisme au combat deuxième niveau).

La nécessité de former des opérateurs de premiers secours au combat (OPSC) est apparue il y a six ans, naturellement, au GIGN : les gendarmes de la force de sécurité protection (FSP) étaient confrontés, depuis leurs premiers déploiements en Irak en 2003, à des conditions de violence extrême, avec un soutien essentiellement procuré par la coalition et les autorités locales. Donc pas vraiment en proximité avec l’activité de la FSP, qui protège sur place...

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Jean-Marc TANGUY